Australie : Pékin dénonce des agissements barbares

La cité interdite (chine) Photo : unsplash

La Chine est visiblement attaquée de tous les côtés. Après les Etats-Unis, c’est l’Australie qui l’a désormais dans ses viseurs. Les relations diplomatiques entre les deux pays se sont détériorées depuis que l’Australie, à propos du coronavirus qui a fait ses premières apparitions en Chine, a réclamé à Pékin une enquête internationale sur son origine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a accusé ce mercredi 9 septembre Canberra d’« agissements barbares » pour avoir fait subir à des journalistes chinois résidant en Australie des perquisitions et des interrogatoires, sur la base de scandale d’espionnage.

Les faits qui d’après le ministre datent du 26 juin, concerne des correspondants de médias d’Etat chinois, Chine nouvelle et China News Service, ainsi que China Media Group. Lors d’un point presse, l’un des porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian a indiqué que les perquisitions ont été effectuées « sur la base d’une potentielle violation des lois australiennes contre l’ingérence étrangère ». « Nous demandons à l’Australie de cesser immédiatement ces agissements barbares et grossiers et d’arrêter d’utiliser n’importe quel prétexte afin de harceler des Chinois », a déclaré le porte-parole.

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Harcèlement envers les journalistes

Par ailleurs, la Chine a de son côté pris également des mesures contre les journalistes australiens. Le mois dernier, Cheng Lei, une présentatrice de la chaîne chinoise anglophone CGTN, avait été arrêtée pour raison de « sécurité nationale ». Ce lundi également, deux reporters, Bill Birtles, correspondant pour la télévision ABC, et Michael Smith, du journal Australian Financial Review ont quitté précipitamment la Chine de peur d’être arrêtés.

Avant d’être autorisés à quitter le pays, ils ont dû accepter un interrogatoire au cours duquel le cas Cheng Lei a été également abordé. « Je crois que tout cet épisode n’était qu’un harcèlement de plus envers les journalistes australiens », a confié Bill Birtles à ABC.

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