Ce vendredi débutait à Carbis Bay, en Cornouailles le sommet du G7. Un sommet qui serait suivi dès Lundi, 14 juin par celui de l’OTAN à Bruxelles. Au cours, de ces deux grandes réunions internationales un point à l’ordre du jour devrait s’axer autour des relations avec la Russie. Tant celles bilatérales du pays avec l’Europe que la relation qu’elle entretenait avec les USA. Ce Jeudi, le président français, avant son départ pour les Cornouailles se faisait l’avocat d’ « un cadre apaisé » avec la Russie.
Clarifier les relations avec la Russie
Le fait est que Moscou a depuis un certain temps entamé avec l’Europe un bras de fer diplomatique qui a conduit au renvoi de nombreux diplomates. Et cela c’était, sans compter les nombreuses récentes cyberattaques aux USA de groupes dont les liens avec Moscou avaient été avérés. Ce jeudi, le président lors d’un point de presse avant le sommet du G7 et de l’OTAN a révélé être personnellement préoccupé des relations des alliés avec la Russie.
« Nous devons clarifier stratégiquement la direction que prend l’alliance. Tout d’abord, quel type de relation nous voulons avoir avec la Russie » a confié le président Macron. Ajouter d’évoquer un « cadre de coordination et de responsabilité ». Pour le président français, ce cadre de coordination devrait voir les pays européens, les alliés de l’OTAN et la Russie se mettre d’accord autour de documents « en matière de maîtrise des armements en Europe ».
Car pour Emmanuel Macron, le manque de dialogue entre l’Europe et la Russie sur les questions de limitation des armements d’erreur était contreproductif. « Nous devons définir un cadre clair pour les relations entre les alliés », a déclaré le président français. Car selon lui, « les alliés doivent être respectés lorsqu’il s’agit d’équipements et d’opérations militaires ». Aussi pour M. Macron au-delà des tensions actuelles, des « incursions, des cyberattaques, des intimidations », l’OTAN aurait-il tout à gagner à «construire un cadre apaisé avec la Russie ».
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