La mort de l’ancienne député Rosine Soglo laisse l’ancien député Maxime Houédjissin dans le désarroi. Il est choqué par cette disparition « quand bien même cette nouvelle n’étonne pas vraiment les proches car, elle est d’un certain âge et on connait sa santé depuis quelque temps ». Contacté par nos soins, Dah Woudji Woudji se dit peiné par celle qu’il appelle affectueusement « maman chérie ». Il a saisi l’occasion pour parler de la défunte et de leur collaboration.
L’ancien député Maxime Houédjissin regrette d’apprendre la mort de l’ancienne première dame Rosine Vieyra Soglo. « Je suis affligé et peiné même. J’ai un sentiment de désarroi et d’affliction », confie-t-il. Il a une pensée pour le mari de la défunte, ses enfants et ses proches. Il regrette parce qu’il s’était habitué à la santé de la défunte. C’est peut-être l’ordre normal des choses mais « on ne s’y attendait pas ». Il informe qu’il y a de cela une semaine, la santé de Rosine Soglo s’est empirée.
« Nous avons pensé qu’elle allait s’en sortir comme d’habitude. Hélas cette fois-ci, c’était vraiment le moment fatal pour elle », renseigne-t-il. Il se réjouit cependant d’avoir été « le dernier à être invité à sa table » lorsqu’il était de passage à Cotonou il y a deux semaines. Dah Woudji Woudji raconte que comme d’habitude il a envoyé des audios à Rosine Vieyra Soglo pour prendre de ses nouvelles et des nouvelles de son époux qui est hors du territoire. Après les échanges, elle l’a invité à passer à la maison pour manger et discuter un peu. Ce qui a été fait.
Une bonne collaboration
Maxime Houédjissin ne s’en cache pas : « je suis très proche d’elle, plus proche d’elle que de son époux car, nous sommes des parlementaires et j’ai été son questeur ». Il estime que cette mort est triste mais il considère qu’elle (Rosine Soglo) a fait une bonne expérience de vie. Elle s’est révélée au peuple béninois comme une amazone, comme une femme très particulière. Selon lui, c’était une personne très forte, de caractère. Elle est choquante mais quand « elle vous choque et que vous regardez, vous trouvez que c’est elle qui avait raison ». Elle ne s’est pas fait économie de vérité. A l’en croire, des fois avec la défunte, ils peuvent quitter Cotonou à 9 heures, revenir à 5 heures et repartir à 9 heures pour construire la Renaissance du Bénin (RB), l’ancien parti politique de Rosine Soglo. Pour Houédjissin, c’est l’aile la plus politique de la famille Soglo qui est partie. Elle est en intelligence positive dans la famille.
« Ce n’est qu’avec elle que vous pouvez avoir une décision qu’elle soit favorable ou non. Elle est disponible et déjà à 9 heures, elle déjà prête avec son âge. Vous discutez, elle peut vous choquer mais vous repartez avec une décision. Cela va manquer à la famille. Elle est proactive. Elle voit ce que vous voulez dire tout de suite, elle améliore et elle vous donne le résultat en même temps », raconte l’ancien député. « Avec maman Rosine Soglo, j’ai parcouru tout le Bénin », précise-t-il. Pour Houédjissin, « on lui doit l’existence de la RB ; le label RB, on lui doit ça et ce n’est pas un parti qui doit disparaître ».
Le combat pour la démocratie
Rosine Soglo a fait un combat pour la démocratie. « Partout où il n’y a pas la démocratie, maman Rosine n’est pas là », témoigne Dah Woudji Woudji. Il rappelle que la défunte aime défendre les pauvres et que c’est d’ailleurs pourquoi elle a créé son ONG Vidolé pour aider les couples ayant fait des triplés. A en croire le témoignage de l’ancien questeur, Rosine Soglo est une femme déterminée, elle est animée d’une volonté incroyable. Lorsqu’elle décide de faire quelque chose, elle le fait. « C’est vraiment une amazone », confesse-t-il. Et «elle a servi le peuple ; elle s’est révélée à toutes les femmes du monde ».
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