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Sanctions contre le Mali : défaut de paiement de 53 milliards FCFA

Assimilas Goïta (Photo CNSP)

En début de mois, le Mali avait déclaré avoir fait défaut sur ses obligations. Bamako n’avait pas pu rembourser en janvier, 2,7 milliards de francs CFA d’intérêts dus à des créanciers sous-régionaux. Il y avait également une autre échéance de plus de 15 milliards de francs CFA qui n’a n’avait pas pu être honorée le 31 janvier, selon une note de l’UEMOA. D’après de nouvelles notes de l’UEMOA-titres à l’endroit des investisseurs, il a été constaté que le Mali n’a « pas été en mesure de procéder au règlement de ses engagements financiers sur le marché des titres publics (MTP) ».

Au vendredi 11 février, date de publication de la dernière note de l’UMOA-titres, le montant total du non-paiement des sommes dues du Mali s’élevaient à 53 milliards de francs CFA, soit 81 millions d’euros. « Il est à noter que cet incident de paiement intervient dans un contexte où l’État du Mali est soumis à des sanctions prises à son encontre par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) », a précisé l’UMOA-titres.

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Rassurer les investisseurs

Le 2 février, le gouvernement malien de la transition avait également pointé du doigt les sanctions de la CEDEAO, tout en rappelant qu’il avait auparavant toujours honoré ses engagements. Le Mali « a toujours honoré ses engagements sur le marché financier (et) tient à rassurer les investisseurs de sa volonté et de sa capacité à faire face à ses engagements », avait indiqué un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances. Après que la junte au pouvoir ait décidé de prolonger la transition de 5 ans, ce qui n’a pas été du goût de la CEDEAO, l’organisation sous régionale a imposé d’importante sanctions économique et diplomatiques au pays. La junte avait dénoncé les sanctions les qualifiant d’« illégales » et « inhumaines ».

3 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Seuls les avoirs su Mali sont gelés dans les banques. La Guinée et le Burkina non, car Bollore y est installé avec ses business.

  2. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    -ceux qui veulent polémiquer sur la non satisfaction de Mali à ses obligations doivent se reporter sur ceux qui illégalement et frauduleusement ont pris la décision de geler les avoirs du Mali.
    Le Mali n’en n’est pas responsable. Dans aucun pays du monde une banque centrale ne saisit pas pour des raisons politiques ce qui appartient à un Etat.
    Ces chefs d’Etat africains apprendront à leur dépend comment la France les amène à prendre des décisions qui se tournent contre leur propre économie et le système financier de toute ne région. Les créanciers du Mali et autres investisseurs savent bien le chantage qui est fait aux Maliens.
    Le gouvernement du Mali a le mérite de tenir bon pour démontrer en fin de compte l’incapacité notoire de penser et la bêtise qui anime les chefs d’Etat de la CEDEAO soumis à la France.
    Encore une bonne raison de quitter cette union monétaire et le system voleur du CFA.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Le faux spécialiste des questions politiques, économiques et monétaires ici. Le monde à l’envers
      Regardez moi ça .
      Même Bac tu n’as pas
      Va là-bas
      Tchrous
      Le Plombier universitaire

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