C’est une maladie qui inquiète au Bénin. Elle se manifeste par une éruption cutanée ou des lésions, des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires, une baisse d’énergie, des ganglions lymphatiques enflés et des maux de dos. La variole du singe, puisque c’est d’elle qu’il s’agit est déjà présente en Afrique avec des cas suspects au Nigéria. C’est du moins ce qu’indique l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
« Notre système de santé doit être en alerte maximale »
Quelque 1400 cas sont recensés entre début janvier et la mi-mai 2022 au Nigéria, en République Centrafricaine, au Cameroun, au Libéria, en République démocratique du Congo, au Congo et en Sierra Léone. On dénombre en tout 44 cas confirmés pour 1392 cas suspects. Au Bénin, le ministère de la santé s’est adressé aux agents de santé via une correspondance. Il leur demande d’être vigilants afin de signaler très rapidement les cas suspects.
« J’invite tous les agents à tous les niveaux à renforcer la surveillance épidémiologique et à notifier immédiatement tous cas suspect conformément aux définitions ci-jointes » exhorte le ministère de la santé dans sa note. « Notre système de santé doit être en alerte maximale » selon ce dernier. La variole du singe est une maladie transmissible d’une personne à l’autre, ou de l’animal à l’homme. Le contact étroit avec la personne infectée suffit pour contracter la maladie. Les gouttelettes respiratoires de l’individu malade sont également capables de transmettre cette maladie virale.
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