Tous les ans, le 11 juillet est pour l’Afrique une journée consacrée au combat contre la corruption. Ce jour, les Africains prennent le temps de méditer sur les efforts à fournir afin de lutter efficacement contre la corruption au sein de leurs communautés. Cette année, le thème abordé à l’occasion de cette journée est : « Stratégies et mécanismes pour la gestion transparente des fonds de lutte contre le Covid-19 ». Emmanuel Ollita, le président de la Halc ou Haute autorité de lutte contre la corruption s’est manifesté à travers une déclaration. Zoom sur la 6ème édition de cette journée et les raisons d’enrayer la corruption.
La raison d’être de la journée africaine de lutte contre la corruption
La Journée africaine de lutte contre la corruption est l’opportunité de consolider les moyens mis en œuvre afin de mettre fin à la corruption, dans laquelle le continent africain vit au quotidien. Cette journée est le moment idéal pour renforcer les mesures à déployer et pour étendre les collaborations grâce à un partenariat stratégique dont l’objectif est de stopper la corruption.
D’après le président Emmanuel Ollita, célébrer cette journée permet de sensibiliser les habitants africains à cette situation de corruption qui dégrade l’administration des affaires publiques. Cela a notamment porté atteinte au plan national visant à lutter contre le coronavirus, ainsi qu’à la campagne de financement liée à ce plan. Il est bien évident que la corruption devrait être à tout prix évitée. Il est bien moins risqué de parier sur des sites de jeux d’argent ou de hasard, comme casino777. Bref, toute la population devrait prendre conscience de la conjoncture actuelle, influencée par la corruption.
Combattre la corruption : un impact évident sur le changement économique
Le président de la Halc le dit et le redit : tout le peuple du continent africain devrait fortement se mobiliser contre cette abjection. La lutte contre la corruption pourrait influencer positivement le progrès économique. Cela pourrait aider à instaurer un plan de développement durable.
Hélas, les efforts fournis depuis et les améliorations déjà apportées ont été freinés par l’arrivée de la crise sanitaire due au covid-19, qui a sévi dans les quatre coins du globe, incluant l’Afrique. Ce phénomène a suscité un nouvel élan pour la corruption.
Une pandémie qui n’a pas simplifié les choses
Eu égard à cette pandémie, les collaborateurs au développement, de même que la communauté internationale ont entamé des mobilisations afin d’obtenir des ressources. Ils ont même dissout les dettes africaines pour aider le continent à établir divers plans de lutte contre l’épidémie. Malheureusement, très rapidement, des détournements d’emploi des fonds ont été entrepris.
À de nombreuses reprises, il n’a pas été possible de dresser un compte rendu véridique de l’utilisation des fonds. Cela est bien sûr dû à la corruption, du moins en grande partie. Celle-ci touche quotidiennement la population. Cela s’illustre par exemple par les pots-de-vin octroyés aux autorités afin de passer outre les barrages routiers durant les périodes de quarantaines et de confinement.
Pourquoi la Halc existe-t-elle actuellement ?
À travers la célébration de la journée africaine de lutte contre la corruption, la Halc essaie de prôner la fin de la corruption. Elle a été mise en place en vue d’inciter la population à cesser tout usage de la corruption, peu importe la forme qu’elle revêt. Elle envisage alors d’élaborer un plan de prévention contre la corruption.
La Halc a été fondée en vertu de la loi n° 3 – 2019 du 7 février 2019. Sa mission est de combattre, mais aussi, et surtout de prévenir la corruption, la fraude, les détournements et tout autre type d’infractions similaires. Espérons que le président Emmanuel Ollita Ondongo saura diriger la Halc et mener un combat victorieux contre ce grand fléau qui met un frein certain à l’avancée économique.
Laisser un commentaire