Un rapport de l’Organisation des Nations Unies accuse des soldats de l’armée malienne ainsi que d’autres soldats « blancs » d’avoir mis à mort une trentaine de civils au cours du mois de mars. L’information a en effet été rendue publique par l’Agence de Presse Française ce vendredi 5 août. Le drame qui s’était produit à proximité de la frontière avec la Mauritanie a fait au total 33 morts dans les rangs des civils dont 29 Mauritaniens et 4 Maliens.
« Actes criminels récurrents »
Les accusations des autorités mauritaniennes avaient formellement été rejetées par le Mali. Bamako était accusé d’« actes criminels récurrents » contre des citoyens mauritaniens dans la région de Ségou. Les deux pays avaient ouvert conjointement une enquête dans le but d’élucider cette affaire. Mais ce rapport des experts de l’Onu semble régler les soupçons. Le rapport avait en effet été transmis au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Des « soldats blancs »
Selon la conclusion du document, les actes auraient été commis conjointement par les soldats maliens et certains «soldats blancs ». Selon les confidences un diplomate à New-York cité par l’Agence France-Presse, les soldats mis en cause seraient membres du groupe Wagner déployé auprès des militaires maliens depuis janvier. Notons que les autorités maliennes ont toujours rejeté la présence de soldats russes dans leur pays. Elles font remarquer qu’il s’agit plutôt d’« instructeurs ».
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