Même limitée, une guerre nucléaire pourrait tuer 1/3 de la population mondiale. C’est du moins ce qu’on peut retenir d’une nouvelle étude internationale menée par des scientifiques de l’Université Rutgers et publiée par le Los Angeles Times. Cette enquête publiée lundi 15 août, indique qu’un conflit nucléaire plus important entre la Russie et les États-Unis pourrait tuer les trois quarts de la population mondiale dans le même laps de temps. A en croire les confidences qui ont été faites par un des auteurs de cette enquête, le recours à l’arme nucléaire ne sera en rien bénéfique à la population mondiale.
« C’est vraiment un récit édifiant que toute utilisation d’armes nucléaires pourrait être une catastrophe pour le monde », indique Alan Robock, professeur au Département des sciences environnementales de Rutgers. Cette étude intervient dans un contexte où le recours à l’arme nucléaire dans les différentes crises mondiales est agitée.
« L’humanité joue avec une arme chargée »
« Les crises à forte connotation nucléaire se propagent rapidement – du Moyen-Orient à la péninsule coréenne, en passant par l’invasion de l’Ukraine par la Russie… L’humanité joue avec une arme chargée », avait averti le secrétaire général des Nations Unies lors d’une cérémonie marquant le 77e anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima. « Les armes nucléaires sont un non-sens. Trois quarts de siècle plus tard, nous devons nous demander ce que nous avons appris du champignon atomique qui s’est gonflé au-dessus de cette ville en 1945 », a-t-il insisté.
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