«Préservation des parcs nationaux du Bénin : le modèle African Parks ». C’est le thème de la communication animée par deux responsables d’African Parks Bénin le vendredi 08 septembre au siège du groupe de presse Le Rural à Abomey-Calavi. Elle est organisée dans le cadre du programme vendredi agricole de l’association Glé Xô. « African Parks a mis en place son modèle pour garantir une gestion efficiente des parcs. C’est un modèle de partenariat public-privé proposé aux gouvernements pour dix ans. Il se déroule selon une approche holistique de la gestion, c’est-à-dire qui prend en compte tous les aspects liés à la gestion de ces parcs.
Tous les domaines d’activité possibles en matière de gestion liée au parc. Nous sommes dans une aire protégée, on s’occupe de la faune et de la flore. Mais il faut aussi comprendre qu’il y a des humains qui vivent autour de ces aires protégées », affirme Jacques Kougbadji, coordonnateur marketing et communication d’African Parks Bénin. Au cours de sa communication, il a présenté un modèle de conservation d’African Parks Bénin unique, un portefeuille de conservation d’aires protégées écologiquement, socialement et financièrement durables. « Le modèle concerne le suivi des animaux ; le développement communautaire qui permet de prendre en compte les besoins des communautés. Les 3E(Engagement, Entreprise, Education) à l’endroit des populations.. Le suivi des animaux comprend l’évolution des effectifs, le contrôle de l’état de santé des animaux … Le développement communautaire prend en compte l’ensemble des activités communautaires (construction d’infrastructures…) à l’endroit des communautés riveraines tandis que le volet économique favorise la création des coopératives de producteurs de miel, de pêche…toutes activités qui peuvent permettre de réduire la presse des communautés sur les aires protégées », ajoute-t-il. Il en a profité de dissiper une vieille rumeur.
« Contrairement à ce qui avait répandu dans l’opinion, le parc n’a jamais été vendu. C’est faux. Le parc demeure la propriété de l’Etat. C’est juste un contrat de délégation de gestion d’une durée renouvelable avec pour mission principale la mobilisation de ressources nécessaires et suffisantes pour la gestion du parc », rectifie la coordonnateur marketing et communication d’African Parks. La question de la gestion des espèces n’a pas été occultée. Selon les dires du conférencier, «le parc de la Pendjari possède 25% des lions d’Afrique de l’Ouest et demeure un sanctuaire pour les éléphants avec plus de 4000 têtes mais avec une population menacée de guépards qui ne dépassent pas la quinzaine. Faut-il le rappeler, Africans Parks Bénin a la gestion aussi du parc W. Les deux sont dans le complexe W-Arly-Pendjari(WAP), un paysage transfrontalier d’importance mondiale de 26361 km2 et le plus grand écosystème sauvage intact d’Afrique de l’Ouest. Cette activité s’inscrit dans le cadre des vendredis agricoles initiés par l’association des journalistes et communicants spécialistes de l’agriculture (Glé Xô) pour faire la lumière sur une préoccupation, un problème ou un sujet majeur du secteur agricole. Il a donné l’opportunité à African Parks Bénin de présenter cette communication qui entre dans le cadre de sa campagne « la nuit des parcs nationaux» initiée pour « déplacer les parcs vers les Béninois et pour mobiliser des ressources pour aider les populations riveraines ». African Parks gère 22 parcs dans 12 pays africains.
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