Le Gabon, bien qu’il soit riche en ressources naturelles, fait face à divers défis qui ont entravé son développement socio-économique complet. En dépit de ses vastes réserves minières, notamment de manganèse, de fer et de pétrole, la redistribution des revenus générés par ces industries n’a pas toujours bénéficié à l’ensemble de la population. Des infrastructures insuffisantes, une diversification économique limitée, une gouvernance parfois mise en question et des inégalités socio-économiques ont freiné le développement du pays. Bien que le Gabon ait un PIB par habitant relativement élevé en Afrique subsaharienne, ce chiffre ne reflète pas nécessairement une répartition équitable des richesses ni un niveau de vie élevé pour tous ses citoyens
Le développement réel du pays nécessitera une gestion plus efficace et transparente de ses ressources ainsi qu’une diversification économique pour réduire la dépendance vis-à-vis des matières premières. L’industrie aurifère du Gabon a été revitalisée grâce à une décision du gouvernement. Les communautés rurales, auparavant entravées par une suspension des activités d’orpaillage imposée en 2018, peuvent désormais voir une lueur d’espoir. Dans une récente annonce, le gouvernement gabonais, sous l’égide du ministère des Mines, a mis fin à la suspension des activités d’orpaillage, de recherche et de production d’or sur l’ensemble du territoire. Cette mesure avait plongé de nombreux habitants des zones rurales dans la précarité, car ils dépendaient largement de l’orpaillage pour leur subsistance. Toutefois, avec l’intervention du nouveau Ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, cette suspension a été levée, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités.
Changer de méthode
Mais ce changement n’est pas seulement une reprise des anciennes méthodes. Le gouvernement, conscient des problèmes passés, insiste sur une exploitation responsable et réglementée. Le ministère des Mines promet d’accompagner les acteurs de l’industrie artisanale, veillant à ce que l’exploitation soit conforme aux normes environnementales et éthiques. C’est une garantie pour l’avenir, assurant que l’orpaillage ne nuit pas à l’environnement ni à la société gabonaise.
Pour concrétiser cet engagement, une campagne officielle de régularisation des artisans miniers sera mise en place. Seules les populations autochtones seront habilitées à obtenir des Cartes d’Exploitation artisanales. Cela permettra une meilleure supervision et garantira que les avantages de l’industrie aurifère soient ressentis directement par ceux qui en dépendent le plus.
Sous la direction du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, cette nouvelle politique cherche non seulement à revitaliser une industrie, mais aussi à garantir que ses bénéfices soient ressentis équitablement à travers le pays. C’est un signe de l’engagement du gouvernement actuel envers le développement local et l’autonomisation économique des populations gabonaises. Avec la supervision de l’Administration des Mines, le Gabon est sur la voie d’une industrie aurifère responsable, équitable et durable, qui profite à tous ses citoyens.
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