L’Afrique a vu, à plusieurs reprises, des cas de succession dynastique où le pouvoir est transféré d’un dirigeant à un membre de sa famille, le plus souvent un fils. Le Gabon avec Ali Bongo succédant à Omar Bongo, le Togo avec Faure Gnassingbé prenant la relève de son père Gnassingbé Eyadema, ou encore la RD Congo où Joseph Kabila a pris la suite de Laurent-Désiré Kabila ou encore le cas du Tchad avec les Déby en sont des exemples notoires. Dans ce contexte, le Cameroun pourrait-il emprunter la même voie ? Au cœur de la capitale camerounaise, Yaoundé, un événement récent alimente cette question.
L’éboulement à Mbankolo le 8 octobre a coûté la vie à au moins 30 personnes. Parmi les figures solidaires apparues sur le site, Franck Biya, fils du président Paul Biya, a particulièrement retenu l’attention. Se mêlant à la foule, Franck Biya s’est investi personnellement sur le site de la tragédie. Son implication parmi les décombres et les équipes de secours a suscité de nombreuses interrogations. Était-ce un simple acte de voisinage ou un signal politique ?
Des rumeurs persistantes
Les rumeurs entourant les ambitions politiques de Franck Biya ne sont pas nouvelles. En dépit de son absence de position officielle, les murmures suggérant qu’il pourrait être un candidat potentiel à la succession de son père au sein de la majorité présidentielle persistent. Bien qu’il n’ait jamais confirmé ces rumeurs, ses actions pourraient en dire long.
Il est à noter que ces dernières années, sa présence s’est intensifiée lors des événements officiels, renforçant l’hypothèse de son éventuelle entrée en politique. Face à ces indices, la question reste posée : Franck Biya suivra-t-il l’exemple de ces héritiers politiques en Afrique, ou s’agit-il simplement d’actes de solidarité en ces temps sombres pour le Cameroun ? Seul l’avenir pourra y répondre.
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