Le monde connaît actuellement une phase complexe, ou tensions internationales, risques d’escalade et conflits armés, rythment une grande partie du quotidien. Des tensions exacerbées entre deux blocs : les USA d’un côté, la Chine de l’autre. Sur fond de domination économique et idéologique, Washington et Pékin ne cessent de montrer les muscles.
Si les deux pays ont de nombreux points de divergences, rien ne semble outrepasser le “sujet Taïwan”. Cette petite île, état insulaire, revendique sa totale indépendance de la Chine depuis des années. Pékin ne le voit toutefois pas de cet œil et ne cesse de réaffirmer que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. De fait, le soutien américain à Taipei ne passe absolument pas auprès du gouvernement Xi Jinping.
La Chine annonce des sanctions contre 5 entreprises américaines
Dimanche, la Chine a ainsi annoncé un train de sanctions à l’encontre de cinq entreprises américaines du secteur de la défense. Une manière pour Pékin de répondre aux récentes ventes d’armes qui ont été annoncées, en faveur de Taïwan. Ces sanctions sont multiples, mais concernent somme toute, le gèle des biens et des actifs de ces entreprises sur le sol chinois, ainsi que l’interdiction aux individus et entreprises chinoises de commercer avec ces sociétés.
Ce type de sanctions est souvent assez symbolique. En effet, les entreprises de Défense américaine ne travaillent généralement pas en Chine et l’inverse est aussi vrai. De fait, on ne sait pas encore vraiment ce que cela représente, en terme financier, pour les groupes concernés (BAE Systems Land and Armaments, Alliant Techsystems Operations, AeroVironment et ViaSat et Data Link Solutions). Dans tous les cas, Pékin fustige cette décision qui, selon elle, porte atteinte à la souveraineté chinoise, à ses intérêts ainsi qu’à la paix globale dans la région.
Un accord américano-taïwanais à hauteur de 300 millions d’euros
L’accord en question, signé entre Washington et Taipei, concerne un programme militaire d’environ 300 millions de dollars, visant à moderniser le parc militaire de l’île. Équipements, formations, réparations et remise à niveau des capacités de contrôle et de communication sont notamment concernés. La décision chinoise, enfin, intervient dans un contexte tout autre sur l’île de Taïwan qui vibre actuellement pour son élection présidentielle, attendue la semaine prochaine et dont les résultats pourraient avoir un impact considérable sur la façon dont la politique de l’île évolue dans les années à venir.
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