Selon les dernières données du Higher Education Policy Institute (HEPI), plusieurs pays se distinguent par leur capacité à former les leaders mondiaux. En bas de ce classement, des pays comme l’Espagne, l‘Italie et la Suisse ont chacun formé six chefs d’État ou de gouvernement actuellement en fonction. Ces nations, bien que moins présentes dans les médias internationaux pour leur influence éducative, jouent un rôle non négligeable sur la scène mondiale grâce à leurs institutions d’enseignement supérieur.
Juste au-dessus dans le classement, la Russie se positionne avec dix leaders mondiaux formés dans ses universités, marquant une présence significative bien qu’inférieure aux leaders du classement. La Russie, connue pour ses programmes rigoureux dans les sciences et l’ingénierie, continue de contribuer à l’éducation de figures politiques importantes.
La France se maintient fermement en troisième position, avec trente dirigeants mondiaux ayant bénéficié de son système éducatif. Les écoles françaises, réputées notamment pour leurs programmes en gestion, politique et culture, attirent un large éventail d’étudiants internationaux désireux de poursuivre une carrière dans l’administration publique ou la diplomatie.
Le Royaume-Uni, historiquement un centre majeur pour l’éducation internationale, se trouve en deuxième position avec cinquante-huit leaders formés. Les universités britanniques, célèbres pour leur excellence académique, continuent de jouer un rôle clé dans la formation des décideurs mondiaux, en partie grâce à la langue anglaise, vecteur de communication globale.
En tête de liste, les États-Unis dominent avec soixante-cinq dirigeants mondiaux ayant étudié dans leurs institutions. Le système éducatif américain, avec ses vastes ressources, sa diversité de programmes et son réseau étendu, reste le plus influent en termes de formation de haut niveau pour les leaders internationaux. Ces résultats mettent en lumière l’importance stratégique de l’éducation dans la diplomatie et le soft power.
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