Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont officiellement commencé la semaine dernière avec une cérémonie d’ouverture qui a suscité de vives réactions. Quelques jours après l’événement, une polémique a éclaté autour d’un tableau particulier de la cérémonie, attirant l’attention et les critiques de personnalités politiques, notamment de l’ancien président américain Donald Trump.
L’ancien locataire de la Maison Blanche n’a pas mâché ses mots lors d’une interview accordée à Fox News le lundi 29 juillet. Donald Trump, actuellement candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, qualifiant certains aspects de l’événement de « honte« .
Le point focal des critiques de Trump s’est concentré sur une séquence particulière de la cérémonie mettant en scène des drag queens attablées. Cette scène a été interprétée par certains observateurs comme une référence à la Cène, le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres. Cette interprétation a déclenché une vague de réactions négatives, notamment parmi les cercles politiques d’extrême droite en France et en Italie.
Trump, se présentant comme « très ouvert d’esprit« , a néanmoins exprimé son désaccord avec cette représentation. Il a clairement indiqué que si les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 se déroulaient sous sa présidence, une telle scène ne serait pas tolérée dans la cérémonie d’ouverture.
La défense du metteur en scène
Face à la controverse, Thomas Jolly, le metteur en scène de la cérémonie, a tenu à clarifier ses intentions. Il a fermement nié toute volonté de moquerie ou de dénigrement, soulignant que son objectif était de créer « une cérémonie qui répare, qui réconcilie« . Jolly a expliqué que la scène en question s’inscrivait dans un contexte plus large d’une « grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe« , avec une référence particulière à Dionysos, dieu de la fête et du vin dans la mythologie grecque.
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