Au Maghreb, les nations capitalisent massivement sur la présence de ressources naturelles abondantes, comme le gaz ou le pétrole, pour développer leur économie. D’ailleurs, le FMI a récemment salué les performances historiques de l’Algérie, qui a vu son PIB exploser, grâce justement à ces nombreux projets et échanges associés.
Le Maroc n’est pas en reste. En effet, Rabat a signé un accord en 2016 avec le Nigeria pour construire un immense gazoduc supposé offrir une voie “royale” au gaz africain, sur le continent africain, tout en permettant la création d’emplois, le développement des compétences ainsi que l’intégration économique de certains territoires qui se trouvent plus reculés que d’autres !
La Guinée-Équatoriale s’associe au projet
À ce vaste projet, vient de s’associer la Guinée équatoriale. En effet, à la suite d’une visite de trois jours du président Tinubu sur le sol équato-guinéen, au cours de laquelle il y a rencontré son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, un accord a ainsi été signé entre les deux nations. Cet accord vise surtout à établir les bases légales et réglementaires quant au transit futur du gaz, sur place.
Ainsi, toutes les mesures réglementaires, légales et législatives ont été prises, favorisant ainsi le transit et l’exploitation du gaz à travers la Guinée-Équatoriale. Un accord salué par les deux parties, notamment par le pays “hôte” qui tente de prendre des mesures structurelles visant à lui permettre d’obtenir un siège permanent au sein du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Nigeria et Maroc comptent sur leurs pays partenaires
Ce vaste projet de gazoduc reliant le Nigeria au Maroc est estimé à 25 milliards de dollars au total. Il était donc nécessaire d’intégrer certains pays partenaires à celui-ci pour aider, au moins quelque peu, à son financement, mais aussi à sa viabilité, notamment sur le long terme. Car sur plusieurs décennies, difficile d’imaginer deux pays seulement assurer maintenance et réparation d’un gazoduc de plusieurs milliers de kilomètres de long, traversant une bonne moitié du continent.
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