Hydrocarbures en Afrique : ce pays renforce ses activités de prospection

Photo de Bernardo Ferrari sur Unsplash

L’Ouganda, déjà en possession de réserves pétrolières significatives dans la région du bassin Albertine Graben, continue de viser plus haut dans le développement de son secteur des hydrocarbures. Depuis la découverte de quelque 6,5 milliards de barils de brut dans cette région, l’attention des autorités ougandaises s’étend désormais à de nouvelles zones prometteuses au-delà des rives du lac Albert.

Ruth Nankabirwa, la ministre ougandaise de l’Énergie, a récemment révélé que les efforts de prospection pétrolière s’élargiront à deux autres bassins sédimentaires encore inexplorés, où des gisements d’hydrocarbures commercialement viables pourraient exister. Parmi ces nouveaux territoires à potentiel, le bassin de Moroto-Kadam a particulièrement retenu l’attention. Selon les données préliminaires issues des études géologiques, cette région pourrait abriter des ressources pétrogazières importantes.

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Cependant, la ministre Nankabirwa est restée prudente quant à l’estimation des volumes exacts d’hydrocarbures que pourrait receler le bassin de Moroto-Kadam. Cette réserve laisse entrevoir des opportunités stratégiques pour l’avenir du secteur énergétique ougandais, renforçant ainsi la position du pays sur la carte mondiale des producteurs de pétrole et de gaz.

Alors que le pays se prépare à exploiter pleinement les ressources découvertes dans le bassin Albertine Graben, l’expansion des recherches vers de nouvelles zones témoigne de la volonté des autorités ougandaises de diversifier leurs sources d’énergie et de maximiser leur potentiel économique. Si les nouvelles explorations confirment les perspectives prometteuses, l’Ouganda pourrait voir sa production d’hydrocarbures augmenter de manière significative dans les années à venir, attirant davantage d’investissements étrangers dans ce secteur en pleine expansion.

L’avenir du secteur des hydrocarbures en Ouganda semble donc s’inscrire sous le signe de l’ambition et de l’innovation, avec des perspectives qui dépassent désormais le cadre de la région du lac Albert pour inclure des territoires jusque-là inexplorés.

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