La Russie a récemment mené une opération de dépistage au Congo visant à tester l’efficacité de kits de diagnostic de la mpox, développés par l’Institut Pasteur de Saint-Pétersbourg. Ces kits, conçus pour détecter le virus de la variole du singe, ont été soumis à des essais sur le terrain avec la collaboration des autorités sanitaires congolaises. Le scientifique Vladimir Dedkov, représentant de l’Institut et membre du groupe de travail de l’OMS sur les nouveaux agents pathogènes, a partagé les premiers résultats.
Les essais ont révélé que les kits russes fonctionnent de manière fiable, avec des performances comparables à celles des tests produits par Altona Diagnostics, une société reconnue dans le domaine des diagnostics médicaux. Toutefois, un des points forts des kits russes réside dans leur coût inférieur, ce qui pourrait permettre une distribution plus large dans les régions ayant un besoin accru de moyens de dépistage.
La Russie met en avant son expérience historique dans la lutte contre les épidémies. En se référant au rôle déterminant de l’Union soviétique dans l’éradication de la variole, notamment en Afrique, Dedkov a souligné la volonté de la Russie d’apporter son expertise et ses ressources pour lutter contre la mpox et d’autres infections émergentes.
Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large de la Russie pour renforcer la coopération internationale en matière de santé publique, particulièrement en Afrique, où les besoins en diagnostics et en traitement des maladies infectieuses demeurent élevés. Les spécialistes russes, en collaboration avec leurs homologues congolais, envisagent de poursuivre ces tests et d’explorer d’autres formes de coopération pour améliorer la détection et la gestion des épidémies dans la région.
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