Les tensions diplomatiques s’intensifient à Bagdad suite à une attaque contre un centre de soutien diplomatique américain. L’ambassade des États-Unis en Irak a pointé du doigt « des milices alliées à l’Iran » comme responsables de cette agression survenue mardi soir à l’aéroport international de la capitale irakienne.
Bien que l’incident n’ait pas fait de victimes, il soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des installations diplomatiques américaines dans la région. Le centre visé, rattaché à l’ambassade des États-Unis, joue un rôle crucial en fournissant un appui logistique et des services médicaux.
Les autorités américaines affirment avoir des indications claires sur l’implication de groupes pro-iraniens dans cette attaque. Cette accusation s’inscrit dans un contexte régional déjà tendu, marqué par le conflit à Gaza et les négociations en cours entre Bagdad et Washington concernant le retrait des troupes de la coalition internationale antijihadiste.
L’incident soulève également des questions sur la capacité du gouvernement irakien à assurer la protection des missions diplomatiques étrangères. L’ambassade américaine a réitéré son appel aux autorités irakiennes pour qu’elles remplissent leurs engagements en matière de sécurité, tout en se réservant le droit à l’autodéfense.
Il est important de noter que cet événement s’est produit peu avant la visite du président iranien à Bagdad, ajoutant une dimension géopolitique complexe à la situation. Certains groupes armés pro-iraniens, comme les Brigades du Hezbollah, ont d’ailleurs condamné l’attaque, la qualifiant de tentative de perturber cette visite diplomatique.
Ces développements s’inscrivent dans une série d’incidents similaires survenus fin 2023, où des frappes de drones et des tirs de roquettes avaient ciblé les forces de la coalition internationale en Irak et en Syrie. Ces actions étaient revendiquées par des groupes pro-iraniens exprimant leur solidarité avec Gaza et réclamant le départ des troupes étrangères.
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