Israël fait actuellement face à un double front. Au sud du pays, Tsahal est en guerre contre le Hamas palestinien. Au nord, les bombardements s’intensifient sur le Liban afin d’affaiblir le Hezbollah. Dans les deux cas, des centaines, voire des milliers de civils, se retrouvent en première ligne.
Cela va bientôt faire un an qu’Israël est en guerre contre le Hamas palestinien. En 12 mois, des milliers de personnes ont perdu la vie, d’un côté comme de l’autre. Mais pour l’heure, difficile d’envisager une sortie de crise. En effet, le gouvernement israélien, dirigé par Benyamin Netanyahou, ne semble pas vouloir signer d’accord de paix avec le Hamas, qui affirme être ouvert aux discussions.
Le gouvernement américain accentuel a pression sur Israël
Les Américains, eux, sont persuadés qu’un accord de paix entre les deux entités est absolument essentiel pour mettre fin au conflit… Israélo-libanais. En effet, le gouvernement israélien a également ouvert un nouveau front dans le nord du pays, pour faire face au Hezbollah libanais, milice chiite directement soutenue par l’Iran et qui soutient, d’ailleurs, le Hamas palestinien.
De fait, Washington et bon nombre d’acteurs internationaux, qu’il s’agisse de l’Iran ou de la France et du Qatar, accentuent la pression sur Israël pour qu’un accord de paix soit signé dans les meilleurs délais. L’objectif ? Éviter une guerre totale dans la région, dixit Antony Blinken, secrétaire d’État américain, et un conflit à plus large échelle encore, dans lequel l’Iran pourrait être pleinement intégré, par exemple.
Un accord de paix temporaire de 21 jours ?
Même si cela n’a que très peu de chances d’aboutir, Washington et Paris ont, conjointement, appelé à ce qu’un cessez-le-feu temporaire de 21 jours soit observé entre tous les partis, pour éviter que la situation ne dégénère et ne devienne définitivement hors de contrôle. Imaginer un changement de doctrine dans les jours à venir relèverait toutefois, selon beaucoup d’experts, d’un véritable miracle.
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