L’Algérie poursuit son avancée notable dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, avec des projets qui prennent forme de manière significative. D’après Mouloud Hachelaf, directeur de communication de la Compagnie algérienne de l’énergie (AEC), plus de 75% des travaux de réalisation des cinq stations actuellement en cours sont désormais achevés.
Ces stations sont dans la dernière phase du projet, une étape particulièrement cruciale qui inclut l’acheminement des équipements ainsi que leur raccordement aux réseaux existants. Bien que cette phase soit délicate et requiert une coordination complexe, elle marque l’aboutissement d’un processus débuté il y a plusieurs mois. Ces infrastructures sont essentielles pour répondre à la demande croissante en eau potable, notamment dans les zones côtières fortement peuplées du pays.
La finalisation des travaux est prévue pour la fin de l’année, ce qui permettra à ces nouvelles installations de commencer à fournir de l’eau dessalée, contribuant ainsi à réduire la dépendance vis-à-vis des sources d’eau traditionnelles, de plus en plus vulnérables aux aléas climatiques. L’Algérie, confrontée aux effets du changement climatique, considère ces projets comme des solutions durables face aux pénuries d’eau récurrentes.
Le processus de dessalement, bien qu’énergivore, représente une voie incontournable pour un pays où les ressources en eau douce sont limitées. Ce type d’investissement stratégique témoigne de l’engagement des autorités algériennes à sécuriser l’accès à l’eau, une priorité nationale compte tenu des défis environnementaux actuels.
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