Israël : l’Iran prépare une riposte après la dernière attaque

L'ayatollah Ali Khamenei

La tension monte d’un nouveau cran au Moyen-Orient. Depuis l’assassinat ciblé du chef du Hezbollah ainsi que celui du Hamas par les forces israéliennes, la région connaît une escalade militaire sans précédent. Ces éliminations ont provoqué une série d’attaques et de contre-attaques entre Israël et l’Iran, chaque camp cherchant à démontrer sa puissance tout en évitant soigneusement un conflit ouvert.

Une riposte iranienne en préparation

L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, a donné ses instructions au Conseil suprême de sécurité nationale pour organiser une offensive contre Israël, selon des révélations du New York Times citant trois sources iraniennes. Cette décision découle d’une évaluation approfondie menée par les commandants militaires iraniens, qui ont recensé les dégâts subis lors des dernières frappes israéliennes. Le bilan est lourd : les installations de production de missiles, les systèmes de défense aérienne protégeant Téhéran, les infrastructures énergétiques stratégiques et un port majeur au sud du pays ont tous été touchés.

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Une stratégie minutieusement calculée

Les stratèges iraniens ont identifié plusieurs dizaines de cibles militaires sur le territoire israélien. Selon les services de renseignement israéliens, cités par Axios, l’Iran pourrait cette fois choisir le territoire irakien comme base de lancement pour son attaque, mobilisant un arsenal conséquent de drones et de missiles balistiques. Toutefois, le calendrier de cette riposte révèle des considérations géopolitiques complexes. Téhéran a délibérément choisi de reporter son offensive après les élections américaines, craignant qu’une déstabilisation régionale ne serve les intérêts électoraux de Donald Trump.

Les raisons d’une escalade inévitable

Pour l’ayatollah Khamenei, l’ampleur des frappes israéliennes et le nombre de victimes au Liban ont franchi une ligne rouge. Le guide suprême estime qu’une absence de réaction équivaudrait à un aveu de faiblesse, une position intenable pour le régime iranien qui cultive son image de puissance régionale. Cette logique d’escalade militaire traduit la détermination des deux pays à maintenir leur crédibilité stratégique, au risque d’embraser davantage une région déjà hautement instable.

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