Mine d’or de Bomboré : un trésor pour le Burkina Faso

Photo loretlargent

La mine d’or de Bomboré représente une véritable aubaine pour l’économie du Burkina Faso, l’un des plus grands producteurs d’or d’Afrique de l’Ouest derrière le Ghana et le Mali. En effet, la société canadienne Orezone, propriétaire majoritaire de la mine, a annoncé une contribution directe de 171 millions de dollars au pays en 2023.

Cette somme importante comprend les impôts versés au gouvernement, les salaires des employés burkinabè, les paiements aux fournisseurs locaux et les investissements dans les communautés. Ces chiffres sont révélateurs de l’impact économique de la mine entrée en production en 2022. Le gouvernement burkinabé a bénéficié de 25,29 millions de dollars en impôts et redevances, tandis que les employés locaux ont touché 16 millions de dollars de salaires. De plus, les entreprises locales ont été sollicitées pour fournir des biens et des services à la mine, générant ainsi des revenus supplémentaires. Orezone a également alloué 5,44 millions de dollars à des projets communautaires, démontrant ainsi son engagement envers le développement durable.

Publicité

Il est important de noter que ces chiffres sont appelés à augmenter dans les années à venir. La mine de Bomboré a une durée de vie estimée à 11 ans et sa production devrait atteindre un plateau de 209 000 onces par an. Cela signifie que les revenus générés par la mine et les retombées pour l’économie burkinabè devraient continuer à croître. À partir de 2025, le pays pourrait augmenter sa production d’or. En juillet dernier, West African Resources a annoncé l’entrée en service en 2025 d’une nouvelle mine d’or d’une capacité de production moyenne de 234 000 onces par an. « Nous prévoyons de produire désormais plus de 4,2 millions d’onces au cours de la prochaine décennie, avec un pic attendu en 2030 à 494 000 onces d’or par an », avait affirmé Richard Hyde, CEO de West African Resources. En septembre 2024, l’État burkinabè a nationalisé les mines d’or de Boungou et Wahgnion à travers la signature de conventions entre le ministre de l’Économie, Aboubakar Nacanabo et les sociétés minières Endeavour Mining et Lilium Mining. Cette nationalisation permettra au Burkina Faso de profiter davantage de ses ressources minières.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité