Le Maroc a de grandes ambitions énergétiques et souhaite enclencher divers mécanismes pour développer des projets audacieux. Avec le déclenchement du conflit russo-ukrainien, la demande mondiale en gaz est très forte. Les pays du Maghreb veulent profiter de cette donne afin de se positionner sur le marché de l’approvisionnement en gaz.
Initialement prévu pour entrer en service en juin 2025, le projet gazier de Tendrara, piloté par la compagnie britannique Sound Energy, devrait finalement démarrer sa production commerciale entre novembre et décembre 2025. Un léger retard qui n’entame en rien l’enthousiasme autour de ce projet stratégique. Le champ gazier de Tendrara, situé dans l’est du Maroc, représente un jalon essentiel dans la volonté du royaume de diversifier son mix énergétique.
Le pays, fortement dépendant des importations de gaz naturel, espère avec ce projet renforcer son indépendance énergétique et fournir une alternative locale à son approvisionnement en hydrocarbures. Le projet prévoit une phase de tests de production dans quelques mois. Ces essais sont cruciaux pour évaluer la capacité du gisement à produire du gaz de manière stable.
Si les résultats sont concluants, la production commerciale pourra alors démarrer avant la fin de l’année. Comme tout projet d’envergure dans le secteur énergétique, Tendrara a dû faire face à des ajustements et des contraintes administratives, ce qui a entraîné un report de son entrée en service. Toutefois, ce décalage ne remet pas en question son potentiel ni son importance dans la stratégie énergétique nationale.
L’exploitation du gaz marocain, notamment à travers des infrastructures comme celle de Tendrara, s’inscrit dans une dynamique plus large visant à sécuriser l’approvisionnement en énergie du pays et à accompagner le développement industriel. À terme, cette ressource pourrait également être intégrée au gazoduc Maghreb-Europe, renforçant ainsi les ambitions du Maroc sur le marché énergétique régional.
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