Santé au Maghreb : l’Arabie Saoudite souhaite accélérer des projets

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La Tunisie et l’Arabie saoudite s’engagent dans une nouvelle dynamique de partenariat, centrée sur le développement du secteur de la santé. Dans un contexte où les enjeux médicaux deviennent des priorités géopolitiques, les deux pays entendent bâtir un socle de coopération durable, fondé sur le transfert de savoir-faire, l’innovation médicale et l’investissement structurant.

La monarchie saoudienne, dans sa volonté de moderniser ses infrastructures sanitaires et de diversifier ses partenariats, a identifié la Tunisie comme un allié stratégique. Forte d’un capital humain reconnu et d’une tradition médicale solide, la Tunisie apparaît comme un partenaire de choix pour accompagner le royaume dans la mise en œuvre de projets spécialisés. Les discussions bilatérales, récemment intensifiées, annoncent le lancement prochain de plusieurs initiatives communes.

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Parmi les axes envisagés, l’Arabie saoudite ambitionne de structurer une coopération autour de domaines de pointe tels que la chirurgie cardiaque pédiatrique, la transplantation d’organes, la chirurgie de l’implant cochléaire, la néphrologie et la dialyse péritonéale. Ces spécialités nécessitent des compétences techniques élevées et une ingénierie médicale adaptée, que les deux pays souhaitent développer conjointement.

Ce rapprochement reflète une vision commune de faire de la santé un levier de développement humain, mais aussi un outil d’influence et de stabilité régionale. Pour la Tunisie, ce partenariat offre une opportunité de valoriser son expertise, de créer de nouveaux débouchés pour ses professionnels de santé, et d’attirer des investissements à haute valeur ajoutée. Pour l’Arabie saoudite, il s’agit d’un pas supplémentaire vers la transformation de son système de santé.

Cette coopération s’inscrit donc dans une logique de co-développement, où la complémentarité entre les deux pays pourrait générer un modèle novateur de diplomatie sanitaire. À travers cette alliance, Tunis et Riyad dessinent les contours d’un avenir où les échanges médicaux deviennent des vecteurs de croissance, de solidarité et d’influence positive au sein du monde arabe.

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