Les étés brûlants du Maghreb n’ont jamais été tendres, mais ces dernières années, ils franchissent un nouveau seuil d’intensité. Dans cette région aride, les vagues de chaleur extrêmes ne sont plus des accidents météorologiques isolés, elles deviennent la norme. L’Algérie, une fois encore, se retrouve confrontée à une flambée thermique particulièrement sévère. Cette fois, c’est une alerte rouge qui vient ponctuer un mois de juin déjà éprouvant, avec des températures qui tutoient les 44°C dès le début de la semaine.
D’après Météo Algérie, ce dimanche, plusieurs régions dans le nord-ouest du pays sont confrontées à un épisode de chaleur extrême. Les températures atteignent des pics de 44°C, bien au-dessus des moyennes habituelles. Cette chaleur intense amplifiée par une atmosphère lourde et humide se maintiendra jusqu’au mardi 10 juin.
Une alerte émise
L’alerte maximale émise par les autorités signale que la situation présente des risques importants pour la population, en particulier les enfants, les personnes âgées et les malades chroniques. L’environnement extérieur devient difficile à supporter dès les premières heures du jour, et la nuit n’offre que peu de répit. Les recommandations officielles appellent à la prudence : rester au frais, s’hydrater régulièrement, éviter les déplacements inutiles.
Une pression sur les ressources et les comportements
Dans les zones concernées, l’impact est immédiat. Les autorités locales appellent à la vigilance et à limiter les déplacements non essentiels pendant les heures les plus chaudes. Mais cette recommandation reste difficile à appliquer dans certaines zones rurales où l’accès à l’eau potable n’est pas toujours garanti, et où les moyens de se rafraîchir sont limités. La canicule ne se contente donc pas de faire transpirer : elle révèle aussi les fragilités des territoires qu’elle traverse.
Le signal d’un dérèglement bien ancré
Cet épisode caniculaire ne peut être considéré comme un simple excès passager. Il s’inscrit dans une tendance plus globale de transformation du climat régional, où les extrêmes deviennent de plus en plus fréquents. Pour l’Algérie comme pour ses voisins maghrébins, ces vagues de chaleur forcent une révision des stratégies d’urbanisme, d’approvisionnement en eau et de planification agricole.
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