Armement : ce pays européen snobé au profit de l'Ukraine

La guerre en Ukraine continue de redéfinir les priorités stratégiques de Washington, avec des répercussions bien au-delà du théâtre du conflit. Alors que les États-Unis maintiennent un soutien militaire à Kiev, certains de leurs alliés historiques se retrouvent relégués au second plan. C’est le cas de la Suisse, qui doit revoir ses attentes en matière de coopération militaire avec les États-Unis.

En 2021, la Confédération helvétique s’était engagée à moderniser sa défense aérienne dans le cadre de son programme Air 2030. Elle avait signé des accords pour acquérir des chasseurs F-35A et des batteries de défense antiaérienne Patriot. Ces équipements, fournis par des entreprises américaines, devaient être livrés entre 2026 et 2028. Mais selon les dernières informations, ce calendrier est aujourd’hui compromis.

Le Pentagone a informé la Suisse que les livraisons prévues pourraient prendre du retard. En cause, la mobilisation urgente des capacités de production pour soutenir l’effort de guerre ukrainien. L’armée ukrainienne, en difficulté sur certains fronts, bénéficie en effet d’une priorité d’accès aux armements américains. Cela concerne notamment les systèmes Patriot, essentiels face aux attaques de missiles et de drones russes.

Cette situation met en lumière la pression croissante qui pèse sur l’industrie de défense américaine. Entre le soutien logistique à l’Ukraine, les engagements vis-à-vis des alliés de l’OTAN, et les ventes déjà signées à d’autres partenaires, les chaînes d’approvisionnement sont mises sous tension. La Suisse, pourtant neutre sur le plan militaire mais engagée dans des partenariats sécuritaires, en subit aujourd’hui les conséquences. Les autorités suisses disent attendre des clarifications supplémentaires du côté américain

4 réflexions au sujet de “Armement : ce pays européen snobé au profit de l'Ukraine”

  1. Les Russes détruisent ces systèmes plus vite que les ricains ne les fabriquent.
    Conclusion, on connait déjà la fin de l’histoire. Les USA se dépêchent de vendre un max de leur mauvaise camelote avant que les débilos se réveillent … à poil.

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    • Pour les USA, la guerre est le moyen le plus rapide de s’enrichir. Surtout si elle n’a pas lieu sur leur sol et qu’aucun GI ne soit tué

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      • « et qu’aucun GI ne soit tué »
        Micron pense qu’il peut faire pareil mais les caisses en sapin qui sont renvoyées d’Ukraine indiquent le contraire.

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        • Les Russes ont beau prévenir qu’il vont en faire de l’engrais, ces cinglés n’ont toujours pas renoncé à envoyer des bidasses au casse-pipe.

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