Le Maroc poursuit son chemin vers une production énergétique plus moderne et plus diversifiée. Confronté à des sécheresses fréquentes et à des besoins croissants, le pays mise sur des solutions innovantes par exemple l’association agriculture et énergies renouvelables. L’un des axes majeurs concerne l’agriculture, secteur clé de l’économie marocaine mais particulièrement exposé au stress hydrique.
Les autorités ont lancé un programme de subventions qui facilite l’accès aux équipements de pompage solaire, contribuant à alléger les coûts des exploitants agricoles. Ces installations permettent de puiser l’eau des nappes tout en réduisant la consommation de carburants fossiles. Parallèlement, le Maroc investit dans l’agrivoltaïsme. Cette approche consiste à installer des panneaux photovoltaïques directement au-dessus des cultures. Elle offre plusieurs avantages : produire de l’électricité verte, limiter l’évaporation de l’eau et protéger certaines plantations des fortes chaleurs.
Au-delà du secteur agricole, le pays compte sur sa stratégie hydrogène pour accélérer sa transition énergétique. Des partenariats ont été initiés avec des acteurs industriels et des investisseurs étrangers afin de développer une filière compétitive. Cette dynamique devrait favoriser la création d’emplois et positionner le Maroc comme un fournisseur potentiel d’hydrogène vert vers l’Europe.
Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale de résilience face au changement climatique. La forte variabilité des précipitations et la pression sur les ressources en eau exigent des mesures durables. En combinant production agricole et énergies renouvelables, Rabat espère garantir l’approvisionnement des exploitations et renforcer la sécurité énergétique nationale.
Le Maroc entend ainsi devenir un exemple dans le Sud pour sa capacité à conjuguer modernisation, durabilité et compétitivité. Les mois à venir permettront d’évaluer l’impact concret de ces projets sur la production agricole et l’autonomie énergétique du Royaume.



