Les États-Unis, première destination touristique mondiale, traversent une crise historique dans leur secteur. Selon une étude du World Travel & Tourism Council (WTTC) publiée en mai 2025, le pays pourrait perdre 12,5 milliards de dollars en dépenses des visiteurs internationaux cette année.
En cause : des politiques restrictives et un effritement de la confiance des voyageurs étrangers. Une hémorragie qui met en péril les hôtels, restaurants et compagnies aériennes, fortement dépendants du tourisme international. Les hôtels de New York et de Floride enregistrent une baisse de 20 % des réservations selon le groupe Marirott, tandis que les restaurants des zones touristiques voient leur chiffre d’affaires chuter.
Même les compagnies aériennes, qu’elles soient traditionnelles ou low-cost, peinent à remplir leurs vols, y compris sur les lignes intérieures. Un écosystème entier est menacé, alors qu’il pesait 2,6 trillions de dollars et 20 millions d’emplois en 2024. Forcément, cette situaitoninterroge.
Un secteur aérien en première ligne
L’exemple de Spirit Airlines résume les difficultés du transport aérien. La compagnie low-cost, basée en Floride, a déposé le bilan pour la deuxième fois en un an, malgré des efforts pour réduire sa dette de 2,69 milliards de dollars et rationaliser son réseau. Avec onze trimestres consécutifs de pertes, elle incarne les défis d’un marché en surcapacité post-Covid et hyperconcurrentiel.
Son échec à fusionner avec JetBlue, bloqué par les autorités antitrust, a aggravé sa situation financière. Les politiques de l’administration Trump, matérialisées par une hausse des tarifs douaniers et des restrictions migratoires, ont amplifié la crise, décourageant les visiteurs, notamment canadiens et européens.
Urgence : relancer l’attractivité
Pour inverser la tendance, le secteur doit se réinventer. La réduction des budgets marketing, comme celui de Brand USA, handicape la promotion du pays. Des mesures urgentes comme l’assouplissement des visas et campagnes internationales ciblées pourraient redonner confiance aux voyageurs, mais cela nécessite de lourds investissements et surtout, beaucoup de temps.

dieu est témoin du déclin du capitalisme et de ces diables qui veulent détruire le monde
Rectification. Je sais la vérité fait mal…
« Le classement 2024 des pays les plus visités :
France : 102 millions.
Espagne : 93,8 millions.
États-Unis : 72,4 millions. »