Plus de 200 participants venus d’horizons lointains se sont réunis pour écouter, échanger et comprendre. La troisième édition de la conférence « Crimea Global » a accueilli des délégations d’une douzaine de pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Tous invités par la Plateforme de Crimée, cette initiative diplomatique ukrainienne lancée pour organiser le soutien international face à l’occupation russe de la péninsule depuis 2014.
L’objectif est transparent : nouer des alliances au-delà du cercle traditionnel des soutiens occidentaux. Kiev multiplie depuis trois ans les démarches auprès de nations qui connaissent ou ont connu des situations de guerre, d’occupation ou de domination. L’Ukraine y voit des parallèles avec sa propre réalité, espérant créer des passerelles de compréhension là où les positions demeurent souvent neutres ou ambiguës.
Une bataille diplomatique à plusieurs fronts
Depuis le déclenchement de l’invasion russe en février 2022, Moscou et Kiev se livrent une compétition acharnée pour gagner le soutien des pays du Sud. Lors du vote de la résolution de l’ONU condamnant l’invasion en mars 2022, 26 des 54 États africains se sont abstenus ou n’ont pas participé au scrutin. Ce constat a marqué un tournant : pour l’Ukraine, la guerre ne se gagnerait pas uniquement sur le terrain militaire.
La Russie capitalise sur son héritage soviétique et sa rhétorique anti-occidentale, qui trouve écho auprès de certaines élites africaines et asiatiques. Les accords de coopération militaire, la présence de groupes paramilitaires comme Wagner au Sahel, et les promesses d’approvisionnement en céréales et en armes ont consolidé l’influence de Moscou. En parallèle, la Chine joue sa propre partition, avec des investissements massifs qui renforcent sa position auprès du continent africain.
L’Ukraine, de son côté, part de plus loin. Son réseau diplomatique en Afrique, notamment, reste limité par rapport à celui de la Russie. Mais Kiev a entrepris une expansion significative : ouverture de six nouvelles ambassades en 2024, avec quatre autres prévues. La stratégie ukrainienne repose sur un discours de solidarité historique, présentant la résistance face à Moscou comme une lutte contre un legs impérial comparable aux combats de décolonisation menés au siècle dernier.
Montrer les réalités de la guerre
La conférence organisée à Kyiv cherche précisément à contrer la désinformation russe par l’expérience directe. Les participants ont pu constater les conséquences des bombardements russes sur la population civile, visiter des sites touchés et écouter des témoignages de survivants. Parmi les moments marquants figure l’intervention de Dmytro Khyliuk, journaliste libéré après trois ans et demi de détention en Russie, venu parler du traitement des prisonniers de guerre ukrainiens.
Cette approche vise à établir un dialogue authentique avec des pays qui n’ont pas nécessairement pris position sur le conflit. En montrant directement les violations du droit international commises par la Russie, Kiev espère faire évoluer les perceptions et encourager un soutien plus affirmé de la part de nations qui préfèrent, jusqu’à présent, observer une neutralité pragmatique.
« Cette approche vise à établir un dialogue authentique avec des pays qui n’ont pas nécessairement pris position sur le conflit »
C’est aussi authentique que les films hollywoodiens.
Pour rappel, le metteur en scène s’appelle Zelensky, comédien et metteur en scène de profession.
LA N+T, vous pouvez faire de la m***e, mais faut que ça reste crédible
Le tout produit par Studio Kvartal 95, la société de production qui a rendu le nain vert célèbre comme comédien et pianiste.
Effets spéciaux garantis.
Le directeur des studios s’est fait excuser. Il a dû précipitamment quitter l’Ukraine pour des faits avérés de corruption.
Ils prennent vraiment les Africains pour des naïfs. Ils tenetent n’importe quoi !