L’Afrique du Sud ne siégera pas au prochain sommet du G20. Donald Trump a pris cette décision inédite ce mercredi 26 novembre, privant Pretoria d’une place au sein du forum économique mondial pour l’édition 2026 qui se déroulera à Miami. Depuis plus de deux décennies que cette instance existe, aucun État membre n’avait jamais subi une telle exclusion.
Le locataire de la Maison-Blanche a formulé ces annonces via son réseau Truth Social, pointant du doigt le gouvernement sud-africain qu’il accuse de fermer les yeux sur des atteintes aux droits fondamentaux touchant la communauté afrikaner et les autres descendants européens. « L’Afrique du Sud a montré au monde qu’elle n’était pas un pays digne d’être membre où que ce soit, et nous allons cesser immédiatement tous les paiements et subventions qui leur sont destinés », a-t-il déclaré.
Washington et Pretoria : une rupture diplomatique consommée
Cette exclusion constitue l’aboutissement d’une dégradation continue des relations entre les deux nations depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche. Dès février 2025, l’administration américaine avait suspendu son aide à l’Afrique du Sud, invoquant des discriminations présumées contre les fermiers blancs. En mars, Washington avait franchi un nouveau palier en expulsant l’ambassadeur sud-africain, déclaré persona non grata.
Les tensions avaient atteint leur paroxysme lors du sommet du G20 organisé à Johannesburg les 22 et 23 novembre derniers. Les États-Unis avaient choisi de boycotter totalement cet événement, une première pour la première puissance mondiale. Ni Trump, ni son vice-président J.D. Vance, ni aucun haut responsable américain n’avait fait le déplacement. Le secrétaire d’État Marco Rubio et le secrétaire au Trésor Scott Bessent avaient également snobé les réunions préparatoires tenues plus tôt dans l’année. Le président américain avait alors qualifié l’Afrique du Sud de pays indigne d’accueillir une telle rencontre internationale.
Le G20 de Miami en 2026 sans l’Afrique du Sud : quelles conséquences ?
Le prochain sommet se tiendra à Doral, en Floride, dans un complexe appartenant à Trump lui-même. Le président américain a reproché à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa d’avoir refusé de transmettre symboliquement la présidence tournante du G20 à un représentant de l’ambassade américaine lors de la cérémonie de clôture à Johannesburg. Pretoria avait préféré remettre ce symbole à une chaise vide plutôt qu’à un diplomate de rang inférieur.
Les accusations américaines concernant un prétendu génocide des Blancs en Afrique du Sud sont largement contestées par les observateurs internationaux. En mai dernier, Trump avait diffusé devant la presse une vidéo censée montrer ces persécutions, sans convaincre la communauté internationale.
Cette mise à l’écart interroge sur l’avenir du G20 et sa vocation à rassembler les principales économies mondiales. L’Afrique du Sud, qui venait d’achever avec succès la première présidence africaine de l’histoire du forum malgré l’absence américaine, se retrouve désormais au cœur d’un bras de fer diplomatique dont l’issue reste incertaine.
@Atlantean
Et toi, comment vas-tu ?
Un minable raciste qui continue de perdre la raison. Un véritable enfant-homme qui s’enfonce dans le néant.
A voir s’il s’est demandé s’il a le droit d’exclure un membre
J’ai comme un doute, mais le gros sac a tous les droits, n’est-ce pas ?