L’Algérie vient d’activer une nouvelle étape de sa politique pétro-gazière. Le président Abdelmadjid Tebboune a signé une série de décrets autorisant officiellement le démarrage de nouvelles opérations d’exploration et de recherche sur plusieurs sites. Ces textes rendent effectifs les accords conclus entre Sonatrach et plusieurs compagnies internationales, ouvrant la voie à des investissements destinés à soutenir la production nationale et les recettes issues des hydrocarbures.
Nouveaux contrats d’exploration en Algérie
D’après le site Algerie Eco, les autorisations accordées concernent cinq périmètres majeurs : Reggane II, Zerafa II, Guern el Guessa II, Ahara et Toual II. Chacun mobilise un consortium spécifique réunissant Sonatrach et différents partenaires étrangers selon les sites. Les contrats avaient été signés à Alger en juillet 2025 et deviennent désormais applicables avec la signature présidentielle. L’approbation inclut également les activités prévues sur Hassi Berkane Nord, finalisées en février avec un partenaire international, ainsi que l’avenant au contrat relatif au périmètre Menzel Lejmat. L’ensemble constitue une relance coordonnée des travaux de prospection dans des zones jugées prometteuses.
Le poids des hydrocarbures dans l’économie algérienne
L’Algérie occupe une place déterminante dans l’industrie énergétique mondiale. Le pays fait partie des principaux producteurs africains de gaz naturel et compte depuis des années parmi les fournisseurs incontournables du continent européen. Les revenus tirés des hydrocarbures jouent un rôle capital dans l’équilibre financier de l’État, ce qui donne une importance particulière à chaque nouvelle phase d’exploration.
Les équipes techniques pourront désormais engager l’étude du sous-sol et mesurer les capacités extractives des différents périmètres, une étape essentielle dans la préparation d’une exploitation future. La participation de plusieurs multinationales confirme l’intérêt renforcé pour les gisements algériens et la solidité de Sonatrach dans sa fonction de pilier énergétique national. L’approbation officielle de ces travaux constitue un levier décisif pour l’avenir pétro-gazier du pays. Il reste à observer l’issue des opérations de prospection, mais l’Algérie confirme son intention de maintenir une dynamique d’investissement visant à préserver et augmenter ses revenus issus des ressources naturelles.



