Une jeune femme originaire du nord du Mali a été exécutée publiquement à Tonka, dans la région de Tombouctou. Connue sur TikTok sous le nom de Mariam Cissé, elle était suivie par des dizaines de milliers d’abonnés pour ses vidéos sur la vie quotidienne de sa ville. Son assassinat, attribué à des groupes armés djihadistes, a suscité une vive émotion dans la région.
Une exécution publique à Tonka
Selon les témoignages recueillis auprès de ses proches, la jeune femme aurait été arrêtée jeudi par des combattants qui l’accusaient de collaborer avec les forces maliennes. Ils lui reprochaient notamment d’avoir filmé leurs mouvements pour les transmettre à l’armée. Le lendemain, elle a été conduite sur la place de l’indépendance de Tonka et exécutée publiquement. Des habitants, parmi lesquels des membres de sa famille, ont assisté à la scène.
Une source sécuritaire locale, sous couvert d’anonymat, a confirmé l’incident, qualifiant les faits de violence extrême. Ce type d’exécution reste fréquent dans certaines zones du nord, où les groupes armés cherchent à imposer leur autorité et à intimider les populations civiles.
Une région sous pression malgré les efforts militaires
L’armée malienne poursuit depuis plusieurs années des opérations de lutte contre les groupes terroristes actifs dans le nord et le centre du pays. Ces campagnes, menées avec des moyens renforcés et un encadrement accru, ont permis de reprendre certaines localités mais peinent encore à garantir une sécurité durable dans des zones reculées comme Tombouctou. Les forces armées font face à des attaques régulières, rendant difficile la stabilisation complète du territoire.
Une disparition qui marque les réseaux sociaux maliens
Très active sur TikTok, Mariam Cissé partageait des vidéos montrant le quotidien à Tonka, les traditions locales et la vie communautaire. Son profil était devenu populaire auprès d’un public jeune et connecté. Sa disparition brutale a suscité de nombreux messages de soutien et de tristesse sur les réseaux sociaux, où plusieurs internautes ont dénoncé le climat d’insécurité permanent dans le nord du Mali.




continuez vos malheurs,ne baissex jamais vos bras.la roue tourne au tour d’elle même.