Les 24 lycéennes enlevées le 17 novembre dans un internat de l’État de Kebbi, au nord-ouest du Nigeria, ont été libérées ce mardi 25 novembre, a confirmé le gouvernement nigérian. L’opération, menée par les forces armées, a permis de ramener saines et sauves toutes les jeunes filles encore retenues après plusieurs jours de captivité. D’après la croix qui se base sur les informations rapportées par les premières autorités, la coordination de l’intervention a été assurée directement par l’armée. Le président Bola Tinubu a salué l’engagement des forces de sécurité et leur rôle déterminant dans la restitution rapide des victimes.
Détails de l’attaque et réactions des autorités nigérianes
L’enlèvement s’était produit dans un internat de la ville de Maga, lorsqu’un groupe d’hommes armés a fait irruption dans l’établissement. Deux des lycéennes ont pu s’échapper dès les premières heures de l’attaque, mais les autres ont été emmenées par leurs ravisseurs. Le drame avait suscité une inquiétude immédiate au sein des autorités et des communautés locales, mettant en lumière les dangers persistants auxquels sont confrontés certains établissements scolaires dans le nord du pays.
Le président Tinubu, par l’intermédiaire de son conseiller spécial Bayo Onanuga, a exprimé sa satisfaction face à la réussite de l’opération. Il a également insisté sur le rôle crucial des forces de sécurité dans la protection des citoyens et la lutte contre les actes de violence dirigés contre les écoles et les jeunes.
Sécurité scolaire et vigilance renforcée au Nigeria
Cette libération intervient après plusieurs cas récents d’attaques ciblant des élèves et des écoles dans la région. Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement à renforcer la sécurité des établissements éducatifs, en particulier dans les zones les plus exposées aux incursions armées. Les communautés scolaires sont désormais encouragées à collaborer étroitement avec les forces de sécurité pour détecter et prévenir toute menace potentielle.
L’opération réussie à Kebbi illustre la capacité des forces armées à intervenir efficacement dans des situations critiques et souligne l’importance d’une coordination rapide entre les autorités locales et fédérales pour protéger les enfants. Les familles des victimes, ainsi que la population, accueillent avec soulagement cette issue positive, qui met fin à plusieurs jours d’angoisse.
