Putsch en Guinée-Bissau : la CEDEAO condamne, que va-t-elle décider ?

La Guinée-Bissau a connu un coup d’État militaire mercredi 26 novembre, entraînant la destitution du président Umaro Sissoco Embalo. Le général Horta N’Tam a été nommé à la tête d’un organe transitoire, tandis que les militaires ont annoncé la réouverture des frontières. Cette intervention intervient alors que les résultats provisoires des élections présidentielles et législatives du 23 novembre n’avaient pas encore été publiés, et que les deux principaux candidats — Embalo et l’opposant Fernando Dias de Costa — revendiquaient la victoire.

Guinée-Bissau : réactions de la CEDEAO après le coup d’État

La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a publié un communiqué pour dénoncer le renversement du pouvoir et rappeler la nécessité de respecter l’ordre constitutionnel. Selon RTBF qui cite l’AFP, l’organisation souligne que la situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement des institutions.

Un précédent similaire au Niger illustre les types de mesures que la CEDEAO peut mettre en œuvre. En 2023, après un coup d’État, l’organisation avait adopté des sanctions économiques et commerciales, notamment la fermeture des frontières et la suspension de certaines transactions financières. La CEDEAO avait également indiqué qu’une intervention militaire pouvait être envisagée si le pouvoir constitutionnel n’était pas rétabli, même si cette option n’a finalement pas été mise en œuvre.

Options et prochaines étapes pour la CEDEAO

Face à la situation en Guinée-Bissau, la CEDEAO dispose de plusieurs leviers, allant des discussions diplomatiques aux sanctions ciblées, ou à une suspension temporaire de la participation du pays aux instances régionales. Les décisions prises par l’organisation seront suivies attentivement par les États membres et les acteurs politiques nationaux.

Le gouvernement militaire transitoire a pris des mesures, comme la réouverture des frontières, pour assurer la continuité des échanges avec les pays voisins. Les développements à venir dépendront des interactions entre la CEDEAO et les autorités militaires, ainsi que des discussions entre les différents acteurs politiques du pays.

1 réflexion au sujet de « Putsch en Guinée-Bissau : la CEDEAO condamne, que va-t-elle décider ? »

  1. Parce que la Cedeao a la clé de la souveraineté de ce pays ???

    Que racontez vous donc ???

    Ce qui s’est passé la dernière fois au Togo et se passe actuellement dans notre pays n’est – il pas un coup d’Etat même si ce n’est pas militaire ??? En Cote d’Ivoire avec le quatrième mandat de Ouattara ???

    Arrêtez avec cette manipulation des esprits faibles.

    Coup d’Etat c’est coup d’Etat en Bissau et on quitte ici .

    Cherchez l’erreur

    Répondre

Laisser un commentaire