Au Burkina Faso, l’identification des citoyens entre dans une nouvelle ère. La Confédération des États du Sahel (AES) a lancé une carte d’identité biométrique innovante, conçue pour sécuriser les informations personnelles tout en facilitant les déplacements dans la région. Le capitaine Ibrahim Traoré a ouvert la voie en recevant le premier exemplaire de ce document, symbolisant à la fois modernité et sécurité renforcée.
La CIB-AES se distingue par ses technologies avancées : fabriquée en polycarbonate, elle intègre des données biométriques et des dispositifs de sécurité qui garantissent l’authenticité de l’identité de chaque citoyen tout en protégeant ses informations personnelles. Ce document devient obligatoire à partir de 13 ans, peut être obtenu dès 5 ans et reste valide pendant dix ans. Son coût est fixé à 3 500 FCFA. Selon divers médias dont MSN, l’Office national d’identification burkinabè prévoit de lancer la production en série dès janvier 2026.
Faciliter la libre circulation et les échanges dans l’espace AES
Depuis le sommet de décembre 2024, les États membres de l’AES ont mis en place des mesures pour faciliter les déplacements au sein de la région et améliorer la gouvernance sécuritaire. La CIB-AES concrétise ces décisions. Elle offre aux citoyens un document uniforme qui soutient la libre circulation, la sécurité collective et les échanges économiques régionaux. La remise de la carte au président Traoré souligne l’importance de ce projet pour le Burkina Faso et marque le début d’une généralisation progressive à l’ensemble de la population.
Avec l’introduction de cette carte biométrique, le Burkina Faso et ses voisins renforcent à la fois la protection des citoyens et l’intégration régionale. Le geste symbolique du président Traoré ouvre la voie à une identification moderne et sécurisée, qui pourrait devenir un modèle pour l’ensemble de la Confédération des États du Sahel.
