Alors que la Russie s’est plusieurs fois montrée au sein de l’espace aérien européen, notamment avec ses drones qui ont été aperçus en France, au Danemark ou en Allemagne, un pays a décide mieux s’armer afin de faire face. Il s’agit de la Belgique. En effet, celle-ci a confirmé qu’elle allait prendre de nouvelles dispositions pour lutter plus efficacement.
Cette annonce a été officiellement effectuée par le ministre de la Défense Theo Francken. Au cours d’une visite effectuée au sein d’une casernemilitaire, à Louvain, celui-ci a officiellement remis le système PIORUN aux forces spéciales. Ce système de défense permettra de lutter plus efficacement contre les tentatives d’incursions au sein de l’espace aérien belge.
La Belgique annonce de nouveaux investissements en matière de défense
Plus spécifiquement, le PIORUN est un système de défense sol-air portable. Il permet de cibler des drones de grande taille, mais aussi des hélicoptères ou des avions volant à basse altitude. Les militaires seront peu à peu formées à son utilisation, avec de premières phases d’entraînement, prévues pour 2026. L’objectif est une montée en puissance progressive pour éviter que les incidents survenus en septembre et en octobre dernier ne se reproduise.
Cette décision annoncée par le ministre de la Défense belge n’est pas la seule. En effet, il a également été confirmé qu’une enveloppe de 50 millions de dollars sera déployée dans le cadre du développement d’un plan anti-drones plus large et impactant. Des systèmes de surveillance seront développés alors que des drones intercepteurs de type Blaze seront livrés courant janvier, par la Lettonie.
Les nouvelles technologies, pour lutter plus efficacement
Face aux menaces, la Belgique semble ainsi vouloir faire le pari du drone, de la robotique et des nouvelles technologies. Il faudra toutefois un peu de temps pour que le matériel soit entièrement livré et maîtrisé. Cependant, cette annonce démontre à quel point les tensions sont vives, notamment avec Moscou, que Bruxelles comme d’autres nations européennes, accusent de vouloir mener une guerre d’ampleur contre l’OTAN dans les années à venir.