Cela fait quasiment 70 ans que le paracétamol existe. C’est l’un des médicaments les plus utilisés, notamment en auto-médication. Il est d’ailleurs perçu comme étant assez “banal” et sans réel danger pour chez les personnes qui l’utilisent, notamment pour lutter contre les douleurs ou la fièvre.
Mais attention. Le paracétamol est tout sauf sans danger. Récemment, des études menées aux États-Unis ont semé le doute sur son innocuité, notamment pendant la grossesse. C’est d’autant plus vrai après la 20e semaine. Les traitements anti-inflammatoires à base de paracétamol peuvent entraîner des effets sur le coeur ou les reins du foetus.
Le paracétamol, un risque pour la santé
Il peut même supposer l’accoutumance, s’il est sur-consommé, et entraîner de graces problèmes de santé. C’est notamment vrai, sur le foie. En cas de consommation d’alcool, en plus de la prise de médicaments à base de paracétamol, cet organe n’arrive pas à se détoxifier. Résultat, le foie travaille moins bien, voire plus du tout.
Les surdosages peuvent aussi être involontaire. En Europe, l’auto-médication est très répandue et les personnes malades ne prennent pas forcément le temps d’aller chez le médecin en cas de poussée de fièvre, estiment être capables de gérer cela seule. Or, ce que personne ne sait, est que plusieurs médicaments contre le rhume contiennent déjà du paracétamol.
Attention au sur-dosage de paracétamol
Résultat, les doses s’additionnent. La dose maximale est fixée à 3 grammes (en auto-médication) ou à 4 grammes par jour, chez les personnes suivies, avec une prise médicamenteuse à base de paracétamol, toutes les 4 à 6 heures. Il est essentiel de respecter ces recommandations. Dans le cas ou les symptômes persitent, la consultation médicale devient fortement recommandée. Il est également vivement recommandé de respecter à la lettre les recommandations de votre médecin traitant, pour vous soigner au plus vite, sans risquer quoique ce soit !
