Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et figure montante du Rassemblement national a confirmé l’information selon laquelle il songeait à déposer un projet de loi visant à permettre la réouverture des maisons closes en France. Une nécessité à ses yeux, afin d’en finir avec une certaine forme “d’hypocrisie”.
Nous sommes en 1946, lorsque Marthe Richard parvient à faire fermer les maisons closes, avec la loi qui portera son nom. Selon l’élu, le cadre actuel entourant la prostitution en France incarne “le summum de l’hypocrisie”. Attention cependant, cette réouverture se ferait sur la base d’un cadre spécifique et particulièrement clair.
Jean-Philippe Tanguy veut la réouverture des maisons closes
En effet, Tanguy souhaite que ces établissements soient gérés, de A à Z, par les prostituées. Elles fonctionneraient alors sous la forme de coopérative. Cela permettrait aux personnes concernées d’éviter l’invisibilisation associée à la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, l’isolement etc.
Aujourd’hui, selon les chiffres, entre 35 et 40 000 personnes seraient en situation de prostitution, avec une immense majorité de femmes. À ce titre, l’Observatoire des violences faites aux femmes rappelle, dans une lettre rédigée et publiée au mois d’avril dernier, que 1 579 victimes de proxénétisme.
Des associations, déjà contre cette idée
Une idée qui ne convainc cependant pas tout le monde. En effet, plusieurs associations, dont l’Amicale du Nid, estiment qu’il s’agirait là d’un vrai retour en arrière. Du point de vue politique, le sujet ne sera évoqué qu’après l’adoption du budget, dont le vote est prévu dans les jours ou semaines à venir.
Pour le moment, aucun politique ou parti ne s’est réellement positionné sur le sujet mais la question ne manquera pas d’être posée et promet des débats animés entre les représentants politiques, peu importe leur bord. Le fait que la proposition vienne du RN pourrait aussi être un frein aux yeux de certains, même s’ils y sont favorables.




Ça évitera à notre ami @Oumarou d’arpenter quotidiennement les sentiers du bois de Boulogne ou de Vincennes pour se soulager.
Une protection supplémentaire pour éviter l’hygiène limite dans les bois.
Les abrutis viendront me dire ici que ce sont mes lieux habituels alors que je n’habite pas à Paris mais connaissant mieux la France que le Benin
Cherchez l’erreur
« plusieurs associations … estiment qu’il s’agirait là d’un vrai retour en arrière ».
Et alors ? C’est quoi cette obsession de toujours vouloir foncer en avant, même s’il y a un mur en face ! Quand on se trompe, la meilleure des choses à faire, c’est marche arrière !
Pour la petite histoire, Marthe Richard était une ancienne bordelière qui a été virée de son bodel par le milieu. Pour se venger, elle a utilisé ses relations (d’anciens clients) pour faire voter une loi fermant les maisons closes.
Résultat, les filles se sont retrouvée sur le trottoir à la merci de macs pas toujours sympas. Les flics ne pouvaient plus savoir où elles étaient, ne pouvaient plus les protéger et avaient plus de mal à être informés sur les VRAIS truands, alors qu’auparavant, elles trvaillaient au chaud, elles étaient « encartées » et passaient une visite médicale chaque mois.
En Suisse, les putes doivent se présenter à la police et déclarer leurs « revenus » imposables. Evidemment le fisc ne peut pas vérifier le nombre de passes 😉
Le but est de faire fuir les proxénètes qui viennent rôder autours des filles. Et ça marche ! Sachant que la police connait l’existence des filles, ils n’insistent pas et vont faire leur sale business ailleurs.