Iran: la découverte d'un immense gisement d'or pourrait tout changer

L’annonce faite par l’Iran autour d’un nouveau gisement aurifère attire l’attention par son ampleur déclarée et par le moment choisi. Le pays, confronté à des contraintes économiques durables, met en avant une ressource minière présentée comme significative, validée par les autorités compétentes. Cette découverte intervient alors que le secteur extractif occupe une place croissante dans les priorités nationales.

Iran et secteur minier l’or comme ressource économique stratégique

Selon l’agence Fars, les réserves identifiées dans la mine de Shadan, située dans l’est du pays, atteindraient 61 millions de tonnes en additionnant les minerais oxydés et sulfurés. Ces chiffres ont été confirmés par le ministère iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, qui supervise l’évaluation et l’exploitation des ressources minières.

La mine de Shadan figure déjà parmi les sites d’extraction les plus étendus du pays. Avec cette réévaluation, elle rejoint les quinze mines d’or officiellement recensées sur le territoire iranien, dont Zarshouran, dans le nord-ouest, reste la plus productive à ce stade. Les autorités considèrent l’activité minière et métallurgique comme un levier économique permettant de diversifier les sources de revenus et de réduire l’exposition aux fluctuations liées aux exportations d’hydrocarbures.

Les responsables iraniens présentent cette validation des réserves comme un élément concret destiné à renforcer les capacités économiques nationales.

Sanctions internationales et programme nucléaire iranien des contraintes persistantes

Depuis plusieurs années, l’Iran fait face à un ensemble de sanctions internationales liées à son programme nucléaire. Les États-Unis et leurs alliés reprochent à Téhéran le manque de garanties jugées suffisantes sur le caractère exclusivement civil de ses activités nucléaires. Ces mesures restrictives limitent l’accès du pays aux marchés financiers internationaux, restreignent ses exportations, en particulier pétrolières, et compliquent l’obtention de devises étrangères.

À ces considérations s’ajoute la volonté affichée de Washington d’assurer la sécurité d’Israël, régulièrement invoquée pour justifier le maintien ou le renforcement de certaines sanctions. Cette combinaison de facteurs pèse durablement sur l’économie iranienne et incite les autorités à développer des secteurs moins exposés aux restrictions internationales, comme l’exploitation minière.

La découverte annoncée à Shadan est présentée par Téhéran comme une ressource nationale supplémentaire, susceptible de soutenir l’économie dans un environnement contraint. À ce stade, les modalités exactes d’exploitation, les volumes effectivement extractibles et leur impact réel sur les finances publiques n’ont pas été détaillés par les autorités.

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