Les déclarations récentes de Donald Trump, qualifiant la Somalie de « pays pourri » et mettant en cause les migrants somaliens aux États-Unis, ont suscité de nombreuses réactions. À Mogadiscio, Hamza Abdi Barre, chef du gouvernement, a choisi une réponse mesurée. Plutôt que d’alimenter la polémique, il a privilégié un discours axé sur la stabilité et la cohésion, tout en rappelant le rôle central de la diaspora dans l’économie nationale.
Réaction de Hamza Abdi Barre et enjeu politique pour la Somalie
Le Premier ministre somalien a renvoyé ces attaques à la marge, estimant qu’il n’était pas utile d’accorder trop d’importance aux propos du président américain. Il a expliqué que Trump a déjà ciblé verbalement de nombreux pays et qu’il juge préférable de ne pas s’attarder sur ce type de déclarations. Cette position a pour objectif d’éviter l’escalade verbale et, selon lui, de préserver un climat d’apaisement au sein des communautés somaliennes établies à l’étranger.
Lors d’un sommet consacré à l’innovation, il a rappelé que les migrants somaliens sont associés à des transferts financiers qui soutiennent des secteurs entiers de l’économie. Leur contribution ne se limite pas aux remises envoyées aux familles : de nombreux investissements proviennent également de cette diaspora. Cette dimension économique a été au cœur de son intervention, traduisant sa volonté de recentrer le débat sur les réalités du pays plutôt que sur les attaques verbales.
Propos de Donald Trump, tensions diplomatiques et réactions en Somalie
Avant la prise de parole du Premier ministre, plusieurs médias, dont le site somalien Raxanreeb, avaient relayé les mots employés par Trump pour qualifier la Somalie et ses ressortissants. Le président américain avait affirmé ne pas vouloir de migrants somaliens aux États-Unis, accompagnant ces propos de termes dégradants visant le pays lui-même. Cette séquence a provoqué une vive réprobation au sein de la diaspora et des autorités somaliennes.
C’est à partir de ce climat tendu que Hamza Abdi Barre a construit sa réponse, refusant de nourrir les frictions diplomatiques et appelant indirectement les Somaliens de l’étranger à la retenue. Il a réaffirmé que la priorité du gouvernement demeure le développement national, avec l’appui continu des communautés installées hors du pays.
La posture adoptée par Mogadiscio marque une volonté de maintenir les échanges internationaux sans accentuer la polémique. Elle met aussi en avant le rôle stratégique de la diaspora, un élément que les autorités somaliennes considèrent comme essentiel pour la stabilité économique actuelle.




Le mieux serait de reconnaître que la Somalie est véritablement un État pourri.
Trump n’ayant pas sa langue dans la poche à appeler un chat 😽 un chat 😽.
Donald Trump à le mérite de ne pas être diplomate face à l’adversité.
Ce pays, la Somalie n’est plus un pays mais un repère de brigands.
Et le gouvernement que dirige ce premier ministre n’en est pas un .
Cherchez l’erreur