En France, se soigner va bientôt coûter plus cher. En effet, il a été confirmé que de nouveaux tarifs entreront, sous peu, en vigueur. Cette hausse, attendue, a été légèrement différée, des suites des problèmes politiques rencontrés en France, impliquant ainsi un retard dans le vote du budget.
Plus concrètement, ces nouvelles mesures s’inscrivent dans un cadre spécifique, marqué par un accord signé en 2024, avec les médecins libéraux. La hausse des tarifs était alors prévue pour cet été 2025, mais la situation budgétaire étant celle qu’elle est en France, les discussion ont pris beaucoup de retard.
En France, se soigner va bientôt coûter beaucoup plus cher
Les hausses sont assez faibles à la marge. On parle ici de quelques euros. Cependant, l’objectif est surtout d’adapter les tarifs proposés aux nouvelles pratiques médicales, aux technologies plus coûteuses et surtout, aux tensions médicales, avec de moins en moins de médecins et des conditions de travail qui, dans l’ensemble, se dégradent.
Voici quelques exemples de nouveaux tarifs :
- Les pédiatres osculant des enfants de moins de 2 ans pourront facturer les rendez-vous, 50 euros, contre 45 auparavant.
- Les neurologues factueront leurs rendez-vous 52 euros, contre 50 auparavant, soit une hausse de 2 euros.
- Les dermatologues factureront 60 euros leurs rendez-vous, contre 56 auparavant, soit une hausse de 4 euros au total.
Les généralistes, également concernés par la hausse des tarifs
Globalement, toutes les spécialités sont concernées par cette hausse des frais médicaux. Les médecins généralistes eux, profiteront également d’une amélioration de leur rémunération, grâce à une refonte totale des forfaits appliqués, qui représentent jusqu’à 15% de leur rémunération actuellement.
Ainsi, plutôt que des compléments traditionnels, un forfait annuel et unique sera calculé de manière assez complexe sur la base du patient suivi (l’âge, l’état de santé et la situation financière seront pris en compte). Celui-ci sera plus rentable pour les médecins et ne devrait pas coûter plus cher au contribuable.



