La Chine continue de développer son réseau ferroviaire. En effet, Pékin vient d’annoncer avoirdépassé les 50 000 kilomètres de ligne à grande vitesse actuellement en service. À travers le monde, aucun autre pays ne peut se targuer d’en avoir faut autant en la matière, permettant ainsi à la Chine de consolider sa place de leader dans ce secteur.
Plus concrètement, cette barre des 50 000 kilomètres de lignes a pu être franchie, en grande partie grâce au développement du nouvel axe reliant Xi’an à Yan’an, dans la province du Shaanxi, au nord du pays. De quoi confirmer les ambitions de la Chine, qui souhaite continuer à développer ce mode de transport.
Plus de 50 000 kilomètres de ligne à grande vitesse
Depuis 2020, plus de 32% de nouvelles lignes ont ainsi été ouvertes, permettant à 97% des villes chinoises d’être connectées par les trains les plus rapides au monde. Pour preuve, cette nouvelle liaison Xi’an-Yan’an, longue de près de 300 kilomètres, est conçue pour accueillir des trains circulant jusqu’à 350km/h, soit une durée total de trajet de 68 minutes seulement !
À titre de comparaison, la France ne compte “que” 2 800 kilomètres de lignes ferroriviare à grande ou très grande vitesse, contre 3 600 kilomètres pour le Japon. À terme, mêmes les pays les plus développés en la matière accuseront un retard conséquent, Pékin envisageant d’intégrer à son offre, des trains capables d’atteindre les 400km/h.
Les ambitions chinoises, grandissantes
En 2h30, il serait alors possible de relier Pékin à Shanghai, pourtant distantes de 1 120 kilomètres au total. Une telle prouesse rendrait l’avion quasiment inutile, tout du moins pour les trajets internes. De quoi lutter davantage contre le réchauffement climatique, tout en offrant aux citoyens chinois, une alternative moins coûteuse et plus rapide pour se déplacer. En bref, tout le monde y serait gagnant.




Avec une technologie française au départ. Aujourd’hui Alstom courre derrière les Chinois, les Japonais et les Russes. Merci Macron