USA : quand Trump déstabilise Zelensky en évoquant Poutine

Il y a quelques heures encore, Volodymyr Zelensky se trouvait à Mar-a-Lago, en Floride, ou il a pu échanger avec Donald Trump sur un éventuel accord de paix à signer avec la Russie, pour que la guerre prenne fin. Une visite qui s’est globalement bien déroulée, mais qui a été marquée par une petite phrase du président américain, que de nombreux observateurs ont relevé.

En effet, à l’occasion d’un point presse, le président Trump a ouvertement affirmé que Vladimir Poutine, le chef du Kremlin, avait pour ambition, de contribuer positivement au développement et à l’avenir de l’Ukraine. Alors que la guerrebat son plein et que, dans le même temps, l’armée russe frappait l’Ukraine avec ses missiles, cette petite phrase a forcément fait réagir.

Zelensky, mesuré face aux paroles de Donald Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est apparu réservé face à ces déclarations. En effet, ce dernier a adopté une posture plutôt mesurée, se contentant de ne pas vraiment réagir. Une prudence normale pour celui qui voit en Vladimir Poutine, l’ennemi numéro un de son pays et ce, depuis plusieurs années maintenant. Il a notamment affirmé que contrairement aux apparences, Poutine ne souhaitait pas la fin du conflit.

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De son côté, Trump voit en Poutine, un homme appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction de l’Ukraine. Selon lui, Moscou serait prêt à accompagner ce processus par un appui économique, notamment dans le domaine énergétique. Une sortie hasardeuse et difficile à croire, tant cela semble inappropriée. Malgré tout, le président Zelensky n’a pas tenu à froisser son hôte, ne rebondissant pas davantage sur cette phrase.

90% du plan de paix, d’ores et déjà approuvé par Kiev

Concernant le conflit, toujours, 90% du plan de paix proposé par les américains, aurait été accepté par le gouvernement ukrainien. De solides garanties de sécurité ont été mises en avant par les américains, pour une durée de 15 ans, renouvelable. Un premier pas en avant, même s’il reste encore beaucoup d’éléments sur lesquels s’accorder avant d’évoquer une fin de guerre officielle.

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