En Gambie, le dénouement final avec le départ de Yahya Jammeh sans aucune violence risque de faire des émules surtout en Afrique centrale où la dernière race de présidents dictateurs sévit encore en Afrique.
Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour certains présidents en Afrique centrale. Le départ de Yahya Jammeh sans effusion de sang risque de mobiliser encore plus les populations de ces régions africaines lors des prochaines joutes électorales.
Pour rappel, la récente élection au Gabon n’a pas connu le même type de dénouement, bien que l’opposition ait essayé d’obtenir en vain le soutien de la communauté internationale. Il convient toutefois de rappeler que les deux situations ne sont pas les mêmes. Jean Ping n’ayant jamais été adoubé par la cour constitutionnelle bien qu’il affirmait avoir gagné.
Au Congo Brazzaville voisin, Sassou Nguesso n’a pas été inquiété face à la fidélité de son armée. Les opposants ont été réprimés sans aucune intervention ou véritable critique de la communauté internationale.
Un autre pays qui crée l’incertitude, la RDC. Joseph Kabila, dont le mandat arrivait normalement à terme il y a quelques semaines, a réussi in extremis à prolonger son mandat malgré la farouche opposition, au départ, de certains hommes politiques. Les congolais ont donc le regard tourné vers les prochaines échéances qui s’annoncent électriques.
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