La peur au ventre, la tête ailleurs, ou simple façon d’afficher son indifférence ? La réaction du président ivoirien Alassane Ouattara a surpris plus d’un.
Lundi dernier, un an jour pour jour après le triste événement, le pays communiait dans un élan de solidarité en hommage aux victimes de l’attaque terroriste de Grand-Bassam. Mais l’événement de cette commémoration c’était, hélas, l’absence remarquable et très remarquée du président de la république. La silhouette du président Ouattara n’a été perçu nulle part autour de la stèle érigée à Grand-Bassam en mémoire des victimes de l’ignoble attaque d’il y a un an.
D’ailleurs, sa présence n’a été signalée nulle part sur le territoire national. Ce 13 mars, date désormais historique en Côte d’Ivoire, c’est à l’Elysée en France qu’il fallait se rendre pour retrouver le président de la Côte d’ivoire.
‘‘L’homme proche de son peuple’’, ce n’est pas sa tasse de thé
Ainsi donc, alors que le pays rendait hommage à ses enfants tragiquement disparus, le président de la république, lui, avait plus urgent à faire : rendre visite à son homologue français. Pour surprenante que puisse paraître cette attitude du président Ouattara, les ivoiriens, eux, ne sont pas vraiment surpris face à cette attitude de leur président. Parce que ce n’est pas maintenant qu’ils découvrent l’aversion du président Ouattara pour les bains de foule, lui qui par ailleurs a toujours pris le soin de vivre dans sa tour d’ivoire, à bonne distance de la populace et de ses préoccupations.
Tout de même, en ce jour exceptionnel de commémoration du 13 mars, le peuple ivoirien n’était-il pas en droit de s’attendre à la présence exceptionnelle du président Ouattara à ses côtés ?
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