Fin du quatrième séminaire de formation des médecins d’Afrique/international

Pari gagné pour les organisateurs
Le  séminaire de renforcement des capacités des médecins d’Afrique dans le processus de  prise en charge des malades du sida a pris fin vendredi dernier à la salle des fêtes de l’hôtel du lac sur des notes de satisfaction. C’était en présence du ministre de la santé, Kessilé Tchalla et de nombreux cadres du ministère de la santé.

Former les médecins à une bonne cause et mutualiser leurs compétences respectives pour développer un programme global de lutte contre le sida. Tel est l’objectif du séminaire, a précisé le président de l’Ong médecins d’Afrique/international, Alioun Blondin Diop. Ce quatrième séminaire qui vient de se tenir au Bénin a été un échange fructueux pour les uns et les autres, a-t-il martelé. Abondant toujours dans la même idée, il estime que douze pays Africains viennent de se réunir autour d’un partage du donné et du recevoir dans le but d’améliorer leurs prestations dans la prise en charge des personnes vivant avec le vih .Ainsi le séminaire qui est arrivé à terme vendredi dernier a permis non seulement aux médecins du Nord d’échanger avec leurs collègues du Sud mais aussi de partager leurs expériences concernant ce mal qui décime aujourd’hui les bras valides du continent africain et du monde. Au delà de leurs fructueuses rencontres, le Dr Alioun Blondin Diop a voulu signifier aux responsables béninois que le choix du bénin n’était nullement un hasard, puisque le taux de prévalence du sida est relativement stable. Quant au ministre de la santé venu clôturer ledit  séminaire, il s’est dit satisfait d’une telle initiative et estime qu’à l’avenir, il l’encadrerait mieux, car l’épidémie du sida est une préoccupation majeure dans la prestation des soins de santé doit être de qualité. Aussi souligne t-il, que seul 30% des personnes atteintes du mal bénéficient entièrement d’une prise en charge, raison pour laquelle il estime que la lutte contre le sida doit être un combat multisectoriel. C’est une maladie qui touche ce qui a de plus intime en nous martèle t-il, avant d’exhorter ses collègues à capitaliser ce qu’ils viennent d’apprendre pour le bonheur des patients. Désormais cette rencontre que l’Ong médecin d’Afrique/international a organisée à l’intention de ses membres pour mieux les outiller en matière de prise en charge  se conjugue désormais au passé.  Cependant il revient à la section du Bénin dirigée par docteur Pierre Hounkpon de mener à bien les ambitions que nourrissent les médecins d’Afrique.

 

Esther Badou