Porto-Novo/ Ceg les cocotiers

Plus de 10 élèves évanouis dans l’établissement
Le collège  d’enseignement général «les cocotiers» situé au quartier Tokpota dans le 5è arrondissement de la ville de Porto-Novo a été le vendredi dernier le théâtre d’une scène insolite.

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Environ 15 élèves de cet établissement ont perdu connaissance dans l’intervalle de quelques heures. Ce fut la psychose généralisée dans cet établissement puisque les responsables ne savaient plus à quel saint se vouer et quel était la cause de ce phénomène qui ne s’est jamais produit dans le collège. Tout a commencé dans la journée du jeudi dernier où des élèves du premier cycle sont tombés évanouis en quelques minutes. Tout au début les responsables de l’établissements ont cru que c’était des malaises individuels dus à l’état de santé de ces élèves. Mais chose curieuse, le phénomène s’est poursuivi le vendredi dernier avec d’autres élèves, autrement dit une dizaine, qui auraient connu le même sort. C’est ce qui a alarmé les responsables de cet établissement qui ont pris peur. Ce fut aussi la psychose et le branle-bas au sein de l’établissement. Finalement tous les élèves ont été congédiés et ceux qui étaient tombés évanouis ont été conduits vers l’hôpital. Quelques heures après cette situation, le président Ape et les autorités de l’établissement ont dû alerter les responsables du ministère. Avant l’arrivée des autorités dans l’établissement, les membres du bureau Ape ont fait recours aux pasteurs qui seraient venus faire des prières dans l’enceinte de l’établissement pour conjurer d’éventuels mauvais sorts. On se demande si aujourd’hui les élèves vont reprendre effectivement les cours cette semaine. Approché, le secrétaire général de l’établissement Thomas Nagadé, a expliqué comment les évènements se sont déroulés et s’est lui même étonné de ce qui s’est passé dans l’établissement. Une situation, dit-il, qui ne sait jamais produite dans leur établissement. Pour l’instant tout serait mis en oeuvre pour rémédier à cette situation afin que l’ambiance habituelle regagne les esprits des élèves qui sont à quelques semaines des examens de fin d’année.
Ismail Kèko

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