Les participants apprécient l’initiative de Médecins d’Afrique/International
Mme Edith Temgoua, médecin de la France
« Le séminaire est riche en thèmes…. »
« La qualité du séminaire est positive. Cette fois-ci, on a beaucoup insisté sur la prise en charge des personnes vivant avec le vih .Les intervenants sont revenus sur la physiopathologie, une histoire réelle du vih. A la première journée en insistant aussi sur les différents tests disponibles, on a remarqué qu’en Afrique, il y a encore des difficultés d’accès sur la réalisation des tests quand on ne trouve pas dans les urbains. Le docteur Blondin Diop a rappelé la difficulté d’accès au centre et au traitement. Il y a eu un rappel sur les différentes molécules antirétrovirales disponibles aussi bien dans le Nord que dans le Sud. On a abordé les différentes stratégies thérapeutiques en sachant qu’en fonction des infections opportunistes tels que la tuberculose .Il y a des interactives médicamenteuses entre la Rifampicine et certaines molécules antirétrovirales. Le professeur serge Eholie nous a parlé du paludisme et du vih en rappelant qu’il ne faut pas faire de suivi chez un patient vih traité qui présente un accès palustre car les résultats seront faussés tant au niveau du CD4 qui seront diminués ou de la charge virale qui serait augmentée. Le séminaire est donc riche en thèmes que je ne peux pas détailler et nous espérons que les séminaristes qui ont participé pourront mettre en pratique tout ce qui a été apporté »
Mr Hien Diédon Alain, médecin clinicien burkinabé
« Les trois jours de formation nous ont permis d’acquérir beaucoup de connaissances »
« Il faut une mise à jour pour permettre aux participants de prendre connaissance des nouvelles notions surtout dans nos pays où les ressources et les conditions sont limitées .Ce séminaire nous a permis d’être assez outillés pour améliorer les conditions de santé .En tout cas, les trois jours de formation nous ont permis d’acquérir beaucoup de connaissances en matière de la prise en charge et dans un cadre de convivialité .Nous avons enrichi nos connaissances. Cela a permis également d’avoir des éléments qu’il faut pour que du retour dans nos pays respectifs, nous puissions aussi partager ces connaissances acquises avec ceux qui n’ont pas pu venir. C’est aussi une approche de l’Oms que l’on est entrain d’adopter pour mettre en expérience afin d’améliorer la qualité de soins de nos malades qui ont besoin d’être mieux traités. »
Mr Pierre Hounkpon, Président de la section Médecin d’Afrique au Bénin
« Les éminents communicateurs ont trouvé des réponses à toutes les inquiétudes »
« Les débats ont été assez riches et chaque participant sortira de ce séminaire aguerri pour combattre le fléau du sida dans les pays africains. Les différents thèmes étudiés ont été bien appréciés par les séminaristes. Les éminents communicateurs ont trouvé des réponses à toutes les inquiétudes des participants concernant la prise en charge du vih/sida. Cet échange inter pays Afrique a permis à tous les séminaristes de partager ce qui se fait dans chaque pays africain et de tirer de bonnes conclusions pour l’amélioration des conditions de prise en charge des personnes vivantes avec le vih »
Mr Dialo Diop, formateur
« Les participants sont très fortement motivés »
« Les participants sont très fortement motivés parce qu’ils sont intéressés à acquérir des notions nouvelles susceptibles de leur servir dans leur pratique quotidienne. On le voit bien dans les questions qu’ils posent pendant les séances plénières des matins et surtout des discussions en atelier des après-midi .L’un des plus grands avantages de ce type de formation réside précisément dans l’échange d’expériences entre praticiens et techniciens de plusieurs pays africains. C’est très enrichissant pour les stagiaires aussi bien pour les formateurs »
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Mr Tasnal N’Gon Bangda, médecin chef du district du Tchad et seul prescripteur des antirétroviraux de son pays
« Nous tirerons beaucoup de bénéfices au profit des patients »
« Cette formation est une mise à niveau et renforce les capacités des participants Et comme la médecine évolue, il est tout à fait normal qu’ils acquièrent de nouvelles techniques en matière de la prise en charge des pvih. A la fin de cette formation, nous tirerons beaucoup de bénéfices au profit de nos patients. »
Mme Marie Yvonne N’Kodia, médecin au Congo Brazzaville
« C’est une formation très inter active »
« Ce qu’on a déjà fait, je suis très satisfaite .J’ai appris beaucoup de cette formation. Je suis très satisfaite du complément de formation que j’ai eu .C’est une formation très inter active et tout se passe dans une convivialité. C’est pratique, ce qui fait que l’on retient beaucoup de choses. La méthode utilisée est très bonne, je ne regrette pas d’être venue ».
Propos recueillis par Esther Badou
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