«Le pain de ménage» ce soir au Ccf
Le Centre culturel français (Ccf) de Cotonou ouvre sa programmation de ce week-end avec un spectacle de théâtre intitulé «Le pain de ménage». Un spectacle de la compagnie « La fille du pêcheur » de Jules Renard. La mise en scène est assurée par les français Vincent Barraud et Gaëlle Audard puis par Joël Houhouénou Lokossou de nationalité béninoise.
Le pain de ménage, c’est le vécus de deux couples Pierre-Berthe et Alfred-Marthe qui se sont retrouvés dans un chalet pour les vacances. C’est rare, cela n’arrive pas tous les jours, l’occasion qui s’est fortuitement offerte à deux d’entre ces quatre principaux personnages de la pièce. Pierre et Marthe. Les deux se retrouvent seuls pour prendre du thé. Ils sont tentés de commettre l’adultère. L’amour apparaît et disparaît. Les deux se permettrent de s’amuser avec « Sourires pincés…un certain sourire, un peu tendre, un peu narquois, désillusionné ».
L’auteur Jules Renard trouva la clé de son oeuvre par le biais de son enfance malheureuse dans une famille désunie. «Originaire de la Mayenne, il monte à Paris, prépare l’Ecole normale supérieure mais arrête ses études pour se consacrer à la littérature. C’est entre 1887 et 1889, alors qu’il vivait dans la misère, qu’il écrit ‘Les Cloportes’, première version de son célèbre ‘Poil de carotte’ qui ne sera publié qu’après sa mort. Mais d’autres romans comme ‘L’ Ecornifleur’, ou des pièces de théâtre tel ‘Le Vigneron dans sa vigne’, lui apportent le succès. Il part alors vivre à la campagne, où il rédige son journal et rassemble des réflexions, des critiques sur le monde littéraire et sur les illusions du style. Son oeuvre entière, tendue vers une observation cruelle et incisive de la société et des relations familiales, est portée par un style laconique, véritable ‘réalisme de silence’ dont la littérature contemporaine s’est inspirée dans certaines de ses recherches.»
L’auteur Jules Renard trouva la clé de son oeuvre par le biais de son enfance malheureuse dans une famille désunie. «Originaire de la Mayenne, il monte à Paris, prépare l’Ecole normale supérieure mais arrête ses études pour se consacrer à la littérature. C’est entre 1887 et 1889, alors qu’il vivait dans la misère, qu’il écrit ‘Les Cloportes’, première version de son célèbre ‘Poil de carotte’ qui ne sera publié qu’après sa mort. Mais d’autres romans comme ‘L’ Ecornifleur’, ou des pièces de théâtre tel ‘Le Vigneron dans sa vigne’, lui apportent le succès. Il part alors vivre à la campagne, où il rédige son journal et rassemble des réflexions, des critiques sur le monde littéraire et sur les illusions du style. Son oeuvre entière, tendue vers une observation cruelle et incisive de la société et des relations familiales, est portée par un style laconique, véritable ‘réalisme de silence’ dont la littérature contemporaine s’est inspirée dans certaines de ses recherches.»
Blaise Ahouansè