Vaccination contre l’hépatite B

Une recommandation du Haut conseil de la santé publique
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP),compte tenue de l’ampleur que l’hépatite B prend de nos jours, recommande de vacciner les nourrissons, les enfants et les adolescents contre cette maladie non moins négligeable et aussi mortelle.

L’hépatite B est une maladie du foie, due à un virus à ADN de la famille des hépadnavirus .A l’instar du sida, l’hépatite B est considérée par l’OMS comme un problème majeur de santé publique. Dans le monde, trois cent cinquante millions de personnes seraient porteuses du virus et ce dernier entraînerait entre un et deux millions de décès par an. Le virus hépatite se transmet principalement par voie sexuelle ou sanguine .Et compte tenu des difficultés à faire appliquer les règles de prévention et du manque de moyen, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du sud sont les plus touchées. C’est donc dans ce cadre que le haut conseil de la santé publique rappelle la nécessité de procéder au rattrapage en faisant vacciner les enfants et en priorité les adolescents non antérieurement vaccinés. Il souligne également que les parents peuvent désormais recourir à une vaccination unique contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections à heamophilus influenzae de type B et l’hépatite B. Ces recommandations ne sont pas nouvelles, mais malheureusement, elles résonnent toujours comme une voix dans le désert, en raison de la rumeur persistante selon laquelle cette vaccination provoquerait la sclérose en plaque. Il est donc impérieux que l’on prenne au sérieux le cri d’alerte du HCPS pour que le monde et particulièrement l’Afrique sorte de ce cauchemar. La vaccination de l’hépatite B permet d’éviter à l’avenir les cirrhoses de foie et le cancer du foie .Et comme le Bénin n’est pas hors du danger que constitue l’hépatite B, il est opportun que le ministère en charge de la santé se penche sérieusement sur la problématique du virus de l’hépatite B et non uniquement sur le sida qui constitue aujourd’hui le seul chant de résonance des acteurs de la santé.

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Esther Badou

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